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Critique de Bilonico


Cet ouvrage de Pascal Quignard a dérouté le lecteur que je suis.
Etant dans un approfondissement de ma réflexion sur les prix littéraires (choix, style, typologie...), ce livre est assez inclassable et on peut se questionner sur le fait de savoir si le choix du goncourt s'est fait sur ce livre ou sur l'oeuvre en général de Quignard.
Nous sommes au carrefour du conte philosophique et du manifeste engagé de l'écrivain.
Le conte philosophique est présent sur les parties liées à la fin de l'Empire ou de la culture romaine.
Le manifeste de l'écrivain se retrouve dans la condamnation forte du monde des images.
Le livre s'articule autour de quelques "idées fortes" : la mise en avant de la nuance comme facteur de créativité ; le non dit ou le caché comme source du bonheur durable ; la dénonciation a contrario de la lumière et des images ; le constat amer de la fin d'un monde (celui de l'écrit) et de l'avènement d'un autre (images, écrans...), parallèle étant réalisé avec les dernières heures de l'empire romain dans sa dimension culturelle notamment.
Je ne le cache pas : certains passages sont restés pour moi hermétiques.
Un livre à part, complexe, vif et un peu polémique si on y regarde bien.
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