« Par définition, les romans d'amour se terminent bien. Non seulement le héros et l'héroïne s'aiment, mais il est entendu qu'ils s'aimeront toujours. Ce qui signifie, par conséquent, que l'auteur ne peut écrire une véritable suite ; si je remettais au premier plan les héros d'un livre précédent, il me faudrait mettre en danger la conclusion heureuse de celui-ci afin d'en donner une nouvelle au suivant. »
En quelques lignes,
Julia Quinn a résumé exactement pourquoi j'ai de plus en plus de mal avec les séries portant sur les mêmes personnages dans la romance qu'elles soient contemporaines, historiques, new adult ou young adult. Tellement de mal qu'en fait, maintenant, je n'en lis pratiquement plus : défaire ce qui a été fait à coup d'accidents, de drames, de disputes, d'incompréhensions, je n'y arrive plus sauf cas exceptionnels. Je n'apprécie ce type de séries qu'en fantastique/fantasy où il y a une vraie raison, pour de la construction, où la romance est secondaire.
Avec ces quelques lignes qui ont totalement résonnées en moi,
Julia Quinn a donc expliqué pour dans ce genre de romances, les séries sont des histoires dérivées de personnages secondaires des précédents tomes. Clairement ce que je préfère dans la romance, cela nous permet de prendre le temps d'apprendre à connaître les personnages. Mais là où
Julia Quinn défend son principe, elle avoue aussi avoir pu vivre un cas très particulier avec peut-être son personnage le plus central : Violet Bridgerton, la maman de tous ces grands enfants qui nous ont tant émus et faits sourire au cours de 8 tomes. Violet, véritable héroïne, que nous avons pu voir évoluer au fil du temps et qui méritait bien que nous découvrions son histoire, de sa première rencontre avec son mari à son bonheur de voir ses enfants trouver l'amour et donner la vie. C'est ce que nous offre ici
Julia Quinn, à la fin de Des années plus tard, après nous avoir fait un vrai cadeau : un deuxième épilogue pour chacun de ses huit romans. (suite sur le blog)
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