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Critique de zazy


Lors de mes promenades dans les blogues amis ou inconnus, je voyais souvent le nom de R.J. ELLORY, cela a fini par piquer ma curiosité et me voici avec « les Anonymes », un gros pavé, du solide. Dès la première page, je suis happée et il en sera ainsi jusqu'au mot fin. Je vous le redis, c'est du sérieux.
L'inspecteur Miller est chargé d'enquêter sur 4 cadavres exécutés de la même manière. Ces femmes ont été atrocement mutilées puis étranglées, chacune un ruban de couleur différente muni d'une étiquette vierge autour du cou. Apparemment, c'est l'oeuvre d'un même homme, un serial killer. Seul le dernier est différent ; Catherine Sheridan a été tabassée post mortem. La visite de la maison de cette femme laisse perplexe Miller car rien ne la personnalise. Miller et son adjoint Roth (tiens, ces noms me disent quelque chose !) vont aller de découvertes bizarres en bizarreries. Mais, ne dévoilons pas….
Alternance de récit. Une voix anonyme s'exprime. Les premières lignes laissent à penser qu'il puisse s'agir d'un criminologue ou d'un policier, puis au fil de ces apartés, nous découvrons un agent de la CIA. Ses confessions, il s'agit bien de cela, font froid dans le dos. Il raconte son hameçonnage, son apprentissage puis son départ pour le Nicaragua et tout le reste. Intriguée, je suis allée vérifier sur Internet et la base de départ est véridique. Brrr !!! cela fait froid dans le dos.
Miller patauge, ne comprend plus rien. Une piste s'ouvre pour se refermer de suite. Pas d'identité, pas de trace, pas de paiement par carte, rien, nada, à en devenir fou. L'impression d'être suivi, épié le poursuit.

Comment et pourquoi ces femmes ont-elles changées d'identité ? Pourquoi étaient-elles seules ? Pourquoi personne n'a jamais réclamé leur corps ? Pourquoi tous ces verrous dès qu'il essaie d'ouvrir une piste ? Toutes ces questions, je me les pose avec Miller et Roth, je les suis dans leur enquête. Au fur et à mesure des confessions j'ai l'impression que Miller se transforme en marionnette dont Robey (l'agent de la CIA) tire les ficelles pour arriver où ?
Rassurez-vous, je ne vous dévoilerai pas la suite, d'ailleurs j'en ai déjà trop dit.

Roger Jon Ellory m'a pris dans les nasses de ses lignes et je n'ai jamais pu m'en défaire… Je regrette un peu la fin convenue, mais nous sommes aux U.S.A....

Un bouquin que j'ai lu avec grand plaisir. Ellory est un bon conteur et sait très bien « confesser » et rendre le confessé sympathique. Sa base politique est réelle et solide sur les agissements de la CIA. Vraiment un bon bouquin.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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