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Critique de Benj37
Quelle épopée, la série des "Paul" ! ils ont débuté de manière touchante et légère, cocasse, avec l'insouciance des souvenirs d'enfance et les jeunes années d'adulte, le tout "made in Québec". Et puis, les derniers tomes nous donné à voir des aspects plus rudes de l'existence : l'adolescence et la crise la cinquantaine. Jusqu'à aborder des aspects très sombres dans "Paul à la maison".
Rose à l'île est à la fois dans la continuité de ce précédent tome, et crée nettement une rupture : Un autre prénom (celui de sa fille) pour annoncer un autre point de vue et les retrouvailles père-fille sur cette île semi-sauvage dans le Golfe du Saint Laurent. Un autre format, qui tient davantage du roman illustré. Mais toujours comme fil conducteur le trait caractéristique de Michel Rabagliati : trait graphique et traits d'esprits se conjuguent pour nous livrer un récit empli de mélancolie, de douceur et d'humour. C'est beau, c'est simple, c'est vivifiant, et une fois la dernière page tournée, une partie de notre esprit a élu pour de bon domicile sur cette île du renouveau.
Rose à l'île est à la fois dans la continuité de ce précédent tome, et crée nettement une rupture : Un autre prénom (celui de sa fille) pour annoncer un autre point de vue et les retrouvailles père-fille sur cette île semi-sauvage dans le Golfe du Saint Laurent. Un autre format, qui tient davantage du roman illustré. Mais toujours comme fil conducteur le trait caractéristique de Michel Rabagliati : trait graphique et traits d'esprits se conjuguent pour nous livrer un récit empli de mélancolie, de douceur et d'humour. C'est beau, c'est simple, c'est vivifiant, et une fois la dernière page tournée, une partie de notre esprit a élu pour de bon domicile sur cette île du renouveau.
