Citations sur Rose à l'île (14)
— En tout cas, peu importe les raisons de ta tristesse et le poids de tes peines, le temps adoucira les choses, tu peux être certain de ça. C’est exactement comme l’eau qui bat et retrouve ces galets sur la grève, elle les polit, les arrondit et les rend plus doux…
(La Pastèque, p.209)
Rose s’habille exclusivement dans le style Renaissance. Je ne parle pas de XVe siècle, mais des friperies du même nom. Elle se fait un point d’honneur de ne pas payer plus de 5$ pour un vêtement. Et tout lui va si bien!
Quand on est jeune, même avec un sac à ordures sur la tête, on est beau!
— vous êtes pas mal lousse sur la sécurité dans votre boutique !
— Bah ! personne m'a rien volé jusqu'à maintenant. J'aime ben faire du pain, mais pas poireauter dans la maison à attendre les clients. J'ai d'autres chats à fouetter.
En tout cas, peu importe les raisons de ta tristesse et le poids de tes peines, le temps adoucira les choses, tu peux être certain de ça. C'est exactement comme l'eau qui bat et retourne ces galets sur la grève, elle les polit, les arrondit et les rend plus doux...
Il y a cinq ans que le navire a sombré et que je flotte, encore accroché aux débris. Il faudrait tout de même avancer un peu, regarder vers l’avenir, tirer des plans, ce genre de chose. Le passé ne revient pas et l’avenir n’est pas encore là, seul le moment présent importe.
C’est des affaires ben simples. Les petites joies de la vie sont autour de nous, pas à Disneyland. Le bonheur, c’est pas spectaculaire.
Les petites joies de la vie sont autour de nous, pas à Disneyland. Le obnheur, c'est pas spectaculaire.
Y'a pas de but, c'est ça qu'il faut se sortir de la tête. A part peut-être essayer de profiter de notre santé pour faire des choses qu'on aime. Devenir de meilleurs humains si possible. Continuer de s'instruire, de se construire.
Y a pas de but, c'est ça qu'il faut se sortir de la tête. À part peut-être essayer de profiter de notre santé pour faire des choses qu'on aime. Devenir de meilleurs humains si possible. Continuer de s'instruire, de se construire.
C'est une bonne question, ça: est-ce que le contenu de la valise d'un créateur est limité ou bedon il peut continuer à produire des oeuvres toute sa vie? Il y a des écrivains qui ont tapé sur leurs machines jusqu'à leur dernier souffle, tandis que d'autres se sont tus après un seul livre. C'est mystérieux en diable, ça. (p.120)