L'histoire de la Marie en plastique décolle dans cette seconde partie et embarque le lecteur dans un festival de loufoqueries. La radicalité emporte Mamie Émilie et Édouard, son coco de mari, et la petite ville de Bazouges joue un match à la Don Camillo et Peppone quand le secret de la statuette de la Vierge en plastique est éventé. Rien de méchant sous la plume de Rabaté, ni rien de virulent dans le dessin de Prudhomme, la preuve est le vrai miracle qui s'accomplit sous nos yeux : un retour de flamme entre les vieux époux.
L'humour décalé fait mouche dans des scènes tantôt tendres, comme celle du petit Tom interrogé par son professeur en cours de maths, tantôt sarcastiques, ainsi celle de l'équipe de foot locale en quête d'une protection divine. Quant au vainqueur du match entre religion et athéisme, je vous laisse le découvrir, bien que les voies du destin demeurent bien souvent impénétrables.
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