Une bande dessinée qui nous décrit l'histoire de Gengis Khan de sa naissance jusqu'à ses treize ans.
Hoëlun, la femme du chef Yésugaï, a été enlevée par les Merkits, un clan adverse, alors que le dirigeant et ses hommes se livrent à une campagne contre les Tatars.
Avec l'aide de Torill-Khan, il mit huit mois pour retrouver sa bien-aimée, huit mois de batailles et de pillages. Un fils naitra avec le poing fermé, il s'appellera Témoudjin. La légende dit que lorsqu'il ouvrit la main plusieurs jours après, les caillots de sang s'étaient transformés en pierre.
Son père lui a dû mal à accepter la situation : son ainé est un bâtard.
Doté d'un caractère bien trempé, Témoudjin ne se laisse pas faire par les enfants du clan, même les plus grands. Il se bat sans cesse pour être le chef lors des joutes.
Humilié alors qu'il essaie de voler un sabre il n'aura de cesse de tourner en ridicule les autres clans du camp.
D'où le titre d'enfant farceur.
Ce passage de l'album est particulièrement savoureux, impossible à raconter puisque les gags sont en partie visuels. Mais franchement je me suis bien marré.
Un numéro un ou le ton est donné d'entrée, avec sur la page de couverture accrochée à une selle, la tête tranchée d'un ennemi. Les images sont parfois très crues mais qui rendent bien compte de l'ambiance de l'époque. le début est un peu difficile pour mémoriser le nom des personnages et des clans mais après une seconde lecture tout devient limpide.
Un album de qualité avec des dessins très soignés, qui donnent envie de découvrir la suite.
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La mort sur ceux qui oseront lever les yeux sur celui qui vient !
… Regagnez vos masures !! Nul ne montre sa laideur à celui qui vous fait l'honneur de traverser votre misérable pays !!