Elle touille, elle touille, elle touille. Comme on étreint.
Elle étale, elle rissole comme on dit je t’aime.
Elle cisèle, elle enfourne, elle dore, comme on embrasse.
(...)
On ne lui a pas bien appris à dire l’amour alors elle le cuisine dans ses jolies marmites, elle l’enferme dans des bocaux stérilisés, elle l’aplatit au rouleau à pâtisserie, elle le fait bouillir et le met à rôtir avec tout son cœur à l’intérieur.
Charivari de couleurs désassorties. Elle ressemble à un dessin d’enfant, colorié à la hâte.
Je pourrais passer ma vie à lire, en fait. C'est comme avoir des milliers d'amis dont on peut prendre des nouvelles lorsqu'on le souhaite. Juste en ouvrant un livre. Je trouve que les gens qui ne lisent pas manquent d'ouverture. Lire, c'est vivre d'autres existences. Visiter des paysages inconnus. Être quelqu'un d'autre. Comprendre des choses qui nous échappent complètement parfois.
Lire, c’est vivre d’autres expériences. Visiter des paysages inconnus. Etre quelqu’un d’autre. Comprendre des choses qui nous échappent parfois.
On ne devient pas une petite mémé du jour au lendemain. C'est discret, c'est pernicieux, la vieillesse. Ca te grignote le visage et le corps, comme un rat affamé, sans possibilité de se défendre.
J'adore lire. Je pourrais passer ma vie à lire, en fait, enchaîne Lucas. C'est comme avoir des milliers d'amis dont on peut prendre des nouvelles lorsqu'on le souhaite. Juste en ouvrant un livre. Je trouve que les gens qui ne lisent pas manquent d'ouverture. Lire, c'est vivre d'autres existences. Visiter des paysages inconnus. Être quelqu'un d'autre. Comprendre des choses qui nous échappent complètement parfois.
J’adore lire. Je pourrais passer ma vie à lire, en fait, enchaîne Lucas, c’est comme avoir des milliers d’amis dont on peut prendre des nouvelles lorsqu’on le souhaite. Juste en ouvrant un livre. Je trouve que les gens qui ne lisent pas manquent d'ouverture. Lire, c’est vivre d'autres existences. Visiter des paysages inconnus. Etre quelqu'un d'autre. Comprendre des choses qui nous échappent complètement parfois.
On dit de Raymonde qu'elle a un certain franc-parler, et pourtant elle ne sait pas évoquer les sentiments. Elle possède la pudeur des grandes gueules. Qui peuvent parler plus fort que n'importe qui, mais qui tournent le dos lorsqu'il s'agit de raconter un peu ce qui s'agite là, sous la poitrine. On ne lui a pas bien appris à dire l'amour, alors elle le cuisine dans de jolies marmites...
(Jeanne) pourtant elle est tellement belle. Belle de ne pas le savoir. Belle de ne pas vouloir l'être. Belle de ne pas être au courant qu'elle peut l'être.
On ne devient pas une petite mémé du jour au lendemain. C’est discret, c’est pernicieux, la vieillesse. Ça te grignote le visage et le corps, comme un rat affamé, sans possibilité de se défendre. La vieillesse est un drôle de rongeur avide et implacable ...