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Critique de christinebeausson


Celui qui a été toute sa jeunesse terrorisé par des têtes de chien nous raconte l'histoire de sa famille.
Nous nous perdrons avec lui en rencontrant ses arrière grand parents … Ses grands parents … Ses parents … ses oncles et tantes … ses cousins et cousines … les prénoms s'enchaînent Niels, Thorsten, Ellen, Askild, Anne Katrine, Line, Stine … et encore j'ai du en oublier … il y a tant de personnages que parfois on s'y perd un peu surtout que la chronologie n'est pas toujours respectée … un récit d'aujourd'hui et des sauts dans le temps !
Il faut être attentif car c'est une famille où il se passe beaucoup de choses.
C'est passionnant, on y croise la route de Folke Bernadotte (1), l'homme qui a réalisé l'opération de sauvetage « les bus blancs » sans laquelle l'histoire de la famille n'aurait pu être écrite.
Le style est plaisant, l'humour et la dérision toujours au rendez-vous. Une lecture agréable pour commencer l'année.
Il ne me reste plus qu'à rechercher « l'oeuf » l'autre roman traduit de cet auteur.

(1)
Folke Bernadotte est un diplomate suédois né le 2 janvier 1895. Il est connu pour avoir négocié la libération de 15 000 prisonniers des camps de concentration durant la seconde guerre mondiale. Il est mort assassiné le 17 septembre 1948 a Jérusalem, par des membres du groupe terroriste juif sioniste Lehi.
Avant la guerre, il joue un rôle important dans le scoutisme suédois.
En 1945, alors vice-président de la Croix-Rouge suédoise, Bernadotte essaya de négocier un armistice entre l'Allemagne et les Alliés. À la toute fin de la guerre, il reçut l'offre faite par Heinrich Himmler d'une reddition complète de l'Allemagne vis-à-vis de la Grande-Bretagne et des États-Unis, à la condition que l'Allemagne soit autorisée à poursuivre la résistance contre l'union soviétique. Cette offre fut refusée par le Royaume-Uni et les États-Unis.
Peu avant la fin de la seconde guerre mondiale, Bernadotte organisa l'opération de sauvetage Bus blancs pour évacuer des déportés, notamment norvégiens et danois, dans des hôpitaux suédois, ainsi que des déportés francophones du Cap Arcona. Il libéra ainsi 15 000 personnes de l'enfer des camps de concentration, et acquit une immense popularité. Cette opération résulte de l'intervention de plusieurs personnes, en particulier en Allemagne, et le rôle de Folke Bernadotte fut moins central - tant sur le plan des décisions à obtenir du côté de l'administration allemande dirigée par Himmler que sur le plan de l'organisation pratique des transports et de l'évacuation des déportés - que ce qu'il a pu être dit et écrit, par lui-même en particulier ou dans la Suède d'après-guerre.
Cependant, des travaux historiques récents1 indiquent que cette opération avait un coût moral, longtemps occulté : pour permettre la libération des prisonniers scandinaves, quelque 2 000 autres prisonniers, malades ou mourants « principalement français, mais aussi russes et polonais », furent sortis du camp nazi de Neuengamme et transférés vers d'autres camps nazis. le transfert fut effectué dans les mêmes « bus blancs », conduits par des chauffeurs suédois, qui servirent à l'évacuation des Scandinaves.
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