Inspecteur Rebus, tome 21 : Le diable rebat les cartes

- Est-ce que je rêve ? dit Fox. Vous avez laissé tomber les clopes ?
- Appelons ça une séparation à l'essai, répondit Rebus.

- Et cette fichue musique qui ne s'arrête jamais…, déclara Cafferry en regardant les hauts- parleurs montés au plafond. Comme dans les restaurants et la moitié des magasins. Ça me rend dingue.
- Et ça ne mérite même pas le nom de musique, ajouta Rebus. Comme celle qu'on a connue dans le temps.

- Est-ce qu'on appelle le patron , lui demanda-t-il.
- On appelle le patron, répondit-elle. Après qu'on aura pris ce que j'appelle une bonne tasse de thé bien méritée.
- Plus des gaufrettes au caramel.
- Qu'est ce que j'aime ça, quand tu dis des choses sales, Mark, (…).

- Deb n'aime pas le foutoir - tu as vu toi-même la façon dont elle tient sa morgue. Tu pourrais dîner à même une de ses tables d'examen.
- Tant que celle-ci n'est pas occupée !

L'argent vous permet d'obtenir des tas de choses mais pas toujours celles dont vous avez réellement besoin...

Un bon dealer ne consomme jamais.
- Ça paie parfois de se montrer sociable, (…)

Vous êtes un paradis fiscal comme les îles Vierges pas vrai ?
- Tout à fait.
- Ce qui implique probablement que de l'argent sale s'y est échoué à un moment ou à un autre au gré des marées.
- Les Caraïbes ont toujours été pleines de pirates , (…)

Ce mec débite des mensonges juste pour le plaisir. Le problème, c’est qu’il sait des choses qu’il ne devrait pas savoir, ce qui signifie qu’il connaît l’identité de mon agresseur, quel qu’il puisse être.

Inutile de vous inquiéter, probablement, mais deux précautions valent mieux qu’une...
Parfois, une ombre sur le poumon n’implique rien ou pas grand-chose...
Nous avons des brochures à vous faire lire, et il y a toujours des sites web que nous pouvons vous suggérer, rien que pour vous apaiser l’esprit...
Les paroles que lui dévidait la femme médecin semblaient droit sorties d’un script qu’elle aurait appris par cœur des années auparavant. Combien de patients s’étaient tenus là où il était assis, entendant les mêmes mots sans les écouter vraiment ? Avant d’être relâchés à l’air libre dans un monde incapable de comprendre ce qu’ils pouvaient éprouver, avec cette douleur sourde omniprésente et des médicaments pour tenir le coup.

— On dit que c’est toujours après le repas le plus difficile, dit Fox. C’est vrai ?
— Tout dépend de quoi vous parlez.
— De l’envie de nicotine.