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Vingt- et unième enquête de Rebus, ( mais officieuse , l'enquête, hein ! ) , parce que le Rebus est RETRAITE. Mais la retraite, il connait pas ou plutôt, il ne veut pas connaître !

Aidant, s'incrustant, se rendant indispensable, Rebus va réussir à seconder et épauler ses copains de la Crim', car il y a du boulot à Edimbourg . A commencer par une cold case , vieille de quarante ans : une jolie jeune femme adultère étranglée dans une chambre d'hôtel , alors qu'une rock star locale était à deux pas .
Pendant ce temps à Edimbourg : le jeune caïd local s'est fait agresser, le vieux caïd local aimerait (re)prendre sa place. Bref, rien de nouveau sous le "soleil" d'Edimbourg, à part que Rebus a du mal à profiter de sa retraite, préoccupé qu'il est, par une ombre sur un poumon …

Ce n'est pas le meilleur Rankin, et pour dire la vérité, je me suis un peu ennuyée. Plusieurs histoires s'entremêlent, sans qu'une soit privilégiée , le rythme est lent et l 'auteur ne casse pas le côté fastidieux des enquêtes avec la vie privée des inspecteurs. Malcom Fox et Siobhan Clarke sont là sans être là…
Oui, j'ai eu beaucoup de mal à finir ce roman..
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Un très bon polar écrit dans les règles de l'art.
Ian Rankin atteint son but avec brio dans cette histoire pleine de surprises et de rebondissements, pleine de tiroirs secrets qu'il ouvre méticuleusement un à un au fil des pages.
On retrouve heureusement cette pointe d'humour « so british » (ou devrait-on plutôt dire « so scottish ») qui pimente agréablement le récit.
L'inspecteur John Rebus est à la retraite, il a arrêté de fumer, ne boit pratiquement plus, a une tâche sur un poumon et tourne en rond comme un chien malade. Autant de raisons pour qu'il sorte de ses cartons une affaire vieille de quelques décennies, une affaire jamais élucidée, celle de Maria Turquand, épouse volage d'un riche financier, dont le corps sans vie a été retrouvé dans la chambre d'un palace cinq étoiles. Pendant que Rebus dépoussière son vieux dossier, à Edimbourg, Darryl Christie, petit truand en pleine ascension est tabassé dans son garage. Rajoutez un réseau de blanchiment d'argent et l'inspecteur retraité Rebus a son lien entre ces affaires : l'argent.
« le diable rebat les cartes » fait partie des bons opus de cette saga Rebus. A découvrir sans aucune retenue !
Traduction de Freddy Michalski.
Editions du Masque, 382 pages.
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J'étais resté longtemps sans revoir l'inspecteur Rebus, que j'aime pourtant bien fréquenter. Est-ce depuis sa retraite que je l'avais lâché ? Je ne sais plus. Et pour ne rien arranger, j'ai traîné avant de rédiger ma critique, et voilà que je constate que cette histoire s'est déjà estompée. Il faut dire que l'enquête est un peu compliquée. En fait, il y a deux enquêtes. La première concerne une vieille histoire de meurtre non résolu, dans le milieu du show-biz, qui implique des musiciens rock, stars des années 70, aujourd'hui un peu oubliés : une jeune femme mariée est retrouvée étranglée dans une chambre voisine de celle d'un des musiciens qui était aussi son amant. La deuxième enquête tourne autour de la rivalité entre deux caïds d'Édimbourg : Darryl Christie, le petit nouveau, et Big Ger Cafferty, le vieux de la vieille, que l'on connaît déjà bien. le premier a subi une violente agression et flics comme voyous ont tendance à soupçonner le deuxième de ne pas y être étranger. On découvrira que les deux enquêtes présentent des points communs…
***
Même si l'ensemble du roman manque de rythme, la lecture reste agréable. On retrouve les personnages qu'on connaît déjà et auxquels on s'est attaché. Rebus est égal à lui-même : un vieux ratoureux ! C'est l'adjectif québécois qui me vient : il a la particularité de qualifier à la fois une qualité (Rebus est astucieux) et un défaut (il peut se révéler retors), et ces deux aspects sont largement exploités ici. En plus, il est inquiet, Rebus : il paye ses années de tabagie, tousse beaucoup, et surtout, il attend les résultats d'examens des poumons et n'en mène pas large. J'ai retrouvé avec plaisir la très compétente Siobhan Clarke qui garde envers Rebus affection et respect, même s'il l'agace parfois. En revanche, je ne me souvenais pas d'un Malcom Fox aussi sympathique, voire touchant, pas encore en paix avec lui-même, mais sur la bonne voie. Si vous n'avez lu aucune des enquêtes de l'inspecteur Rebus de Ian Rankin, ne commencez pas par celle-là : c'est loin d'être la meilleure !
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J'ai lu ce nouvel opus des enquêtes de Rébus juste après avoir fini Mörk, de Rganar Jonasson, qui m'a profondément ennuyée, tant à cause d'une enquête qui traîne en longueur, sans rebondissements, qu'à cause d'un enquêteur mou du genou, terriblement convenable, pas drôle..Du coup, quel bonheur de retrouver Rébus et sa bande ! Rébus, est en retraite donc, mais absolument pas rangé des voitures. Son enquête personnelle sur un cold case ( le meurtre d'une jeune femme gravitant dans le milieu des musiciens rock des années 70, sur fond de drogue, de liberté sexuelle et de musique) va croiser celle que mènent Siobhan Clarke et celle de Malcom Fox sur une agression subie par le nouveau caïd de Edimbourg : Darryl Christie. Et le fait que Rébus exerce ses talents d'enquêteur à la marge, de façon officieuse, convient bien au personnage, qui doit user d'un tas de subterfuges pour pouvoir mener sa mission. Ce roman montre, une fois de plus, que Ian Rankin maîtrise son affaire : Rébus est plus filou que jamais, totalement iconoclaste, malgré son allure de retraité-à-chien et ses soucis de santé ; les affaires qui sont traitées sont complexes, croisent constamment différents fils, différents personnages, pour mieux nous perdre... Un petit regret : j'ai trouvé que le personnage de Siobhan, Clarke était trop délaissé. On aimerait pouvoir suivre sa vie intérieure et intime de jeune femme policière, comme on suit celle de Rébus.
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Ce nouveau roman de Ian Rankin avec son personnage fétiche est un mystère. Pour la énième fois, on voit Rebus (en retraite) essayer de coincer Big Ger Cafferty, l'ancien (vraiment si ancien que ça ?) caïd d'Édimbourg. Une nouvelle fois Rebus oublie qu'il est en retraite pour résoudre diverses enquêtes, tournant dans les jambes des policiers en activité, avec la complicité de Malcolm Fox et Siobhan Clarke, ses anciens collègues. Une fois encore, il franchit allègrement la ligne jaune au grand dam des autorités de la police, se retrouvant parfois parmi les suspects. On pourrait dire encore… Et pourtant, les pages se tournent rapidement et on est vite happé par les énigmes développées ici. Dans ce roman, Darryl Christie le nouveau caïd de la ville vient de se faire agresser. Quant à Rebus, il s'intéresse à un assassinat non résolu de 40 ans d'une femme libertine, mariée à un riche homme d'affaires. Et certain personnages sont communs aux deux affaires. Dont l'ennemi principal de Rebus, Cafferty. L'ancien enquêteur de la police se mêle donc des enquêtes en cours, d'autant plus qu'un ex-policier est retrouvé assassiné et que le dernier ayant discuté avec lui n'est autre que… Rebus, bien sûr. Une fois de plus nous suivons ce personnage attachant et énervant (avec les autres !). Et si ce roman ne révolutionne pas le genre, ni même la série des enquêtes de John Rebus, on passe un agréable moment à déambuler dans les rues d'Édimbourg
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John Rebus est vraiment à la retraite mais n'a pas oublié une vieille histoire des années 70, le meurtre non résolu d'une jeune femme de la bonne société. L'époque était à la libération aux excès en tous genre – drugs, sex and rock n' roll – mais le monde d'aujourd'hui connait d'autres outrages, financiers, et l'Ecosse n'est pas à l'abri. Voici donc un 21ème roman mêlant enquête criminelle, guerre des gangs sur fond de rivalité anciens-modernes et Edimbourg-Glashow, magouilles financières, etc. Rebus décide de mettre son nez dans tout cela, histoire de s'occuper et aussi de tenter de compenser son sevrage de cigarettes, sous le contrôle de sa nouvelle compagne, médecin légiste de son état, qui a décidé pour une fois de s'occuper des vivants… On retrouve dans Le diable rebat les cartes ( Rather be the devil) les protagonistes habituels, Siobhan Clarke et Malcolm Fox, qui prend décidément de plus en plus d'importance ! Tout cela est un peu compliqué mais fonctionne comme d'habitude très bien. Un livre que l'on ne lâche pas
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Une ombre passe sur Édimbourg et sur les poumons de ce fumeur invétéré qu'est Rebus... Fourrant son nez dans un very cold case, notre ours mal léché se retrouve embringué dans une histoire, bien contemporaine celle-ci, mêlant mafia russe, paradis fiscaux et officines de paris.

On retrouve John Rebus, ses ex-collègues (Siobhan Clarke, Malcolm Fox) et leurs savoureux échanges à couteaux tirés avec plaisir. Big Ger Cafferty, décidément increvable, se montre au sommet de sa forme, maniant le marteau et les clous de tapissier avec une dextérité meurtrière.

Mais cette enquête est inutilement alambiquée, Rankin la jouant à la paresseuse : trop de coïncidences, trop d'à-peu-près... et quelques personnages frisant le poncif.

"Le whisky de la carafe était bon marché." pense John Rebus en sortant de chez un suspect. Cette enquête aussi.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Dans ce roman il n'y a pas une mais deux enquêtes.
Celle que Rébus, à la retraite, a décidé de reprendre pour retrouver l'assassin d'une femme adultère retrouvée dans une chambre d'hôtel voisine de celle d'une star du show-biz.
Et il y a celle de Siobhan et Malcom qui démarre avec l'agression de Darryl, nouveau caïd, rival du célèbre Cafferty.
On découvre ensuite la disparition de Brough, qui est impliqué dans des affaires douteuses d'investissements et de blanchiment d'argent avec Darryl.
Ce même Brough étant le petit-fils d'un banquier qui montait des grands projets de rachats avec le mari de la dame assassinée ... vous me suivez !
Y aurait-il un point commun à ces deux affaires ?

Une lecture un peu mitigée, les histoires s'emmêlent, une enquête qui traine, pas de rebondissements. Mais un Rébus un peu filou qui use et abuse pour participer aux enquêtes, ce qui relève un peu le rythme
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John Rebus est vraiment à la retraite mais n'a pas oublié une vieille histoire des années 70, le meurtre non résolu d'une jeune femme de la bonne société. L'époque était à la libération aux excès en tous genre – drugs, sex and rock n' roll – mais le monde d'aujourd'hui connait d'autres outrages, financiers, et l'Ecosse n'est pas à l'abri. Voici donc un 21ème roman mêlant enquête criminelle, guerre des gangs sur fond de rivalité anciens-modernes et Edimbourg-Glashow, magouilles financières, etc. Rebus décide de mettre son nez dans tout cela, histoire de s'occuper et aussi de tenter de compenser son sevrage de cigarettes, sous le contrôle de sa nouvelle compagne, médecin légiste de son état, qui a décidé pour une fois de s'occuper des vivants… On retrouve dans Rather be the devil les protagonistes habituels, Siobhan Clarke et Malcolm Fox, qui prend décidément de plus en plus d'importance ! Tout cela est un peu compliqué mais fonctionne comme d'habitude très bien. Un livre que l'on ne lâche pas
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C'est la première enquête de Rébus que j'ai pu lire, et je n'aurais certainement pas du commencer par celle-ci puisque c'est Un Rébus physiquement diminué, à la retraite, qui mène l'enquête et tous les personnages secondaires viennent des épisodes précédents. Je le réalise à présent que pris par le charme de ces enquêtes à Édimbourg j'ai décidé de tout reprendre dans l'ordre.
Ce fut donc un choc de découvrir cet enquêteur pugnace, coriace, et qui ne lache rien aussi diminué soit il par la maladie. Au fil des ans, Rébus a également fidélisé quelques alliés malgré son attitude détestable. Ce sont des enquêtes âpres, rudement conquises avec beaucoup d'efforts, et un caïd, Cafferty, qui avance ses cartes à l'insu de la police. Oui, l'univers de Rankin est toujours fascinant et son Rébus vieillissant est aussi antipathique et fascinant que dans ses premières aventures.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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