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Critique de EveGenia
Le livre de Jacqueline Raoul-Duval sur Kafka n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre, mais il est assez bien écrit. Par nature, c'est toujours une oeuvre d'art, même si l'auteur cite des véritables notes de journal intime et lettres de Kafka.
Raoul-Duval invente bien sûr pas mal d'épisodes de l'histoire : dialogues qui pourraient avoir eu lieu, pensées des participants aux événements... Si un écrivain moins doué avait repris la matière, ce livre biographique aurait pu devenir véritablement kitsch...
Ce livre contient l'essentiel - la retenue et le respect des personnes qui vivaient autrefois. Kafka est montré comme une nature inquiète, nous voyons ses faiblesses, ainsi que ses forces, et sommes imprégnés de ses sentiments. Par exemple, j'ai très bien compris à quel point était humiliant pour Kafka le «procès» public organisé par sa première fiancée, Felicia, dans un café, lorsqu'il s'est avéré que Franz écrivait des lettres d'amour non seulement à sa fiancée, mais également à son amie la plus proche !
Kafka a refusé de présenter des excuses, car il s'est rendu compte qu'il était à blâmer dans cette situation. Et en même temps, il ne pouvait pas pardonner que Felicia ait rendu publics leurs problèmes intimes. Cette humiliation vécue a inspiré à Kafka l'écriture du roman le Procès.
Je recommande ce roman à tous les fans du grand décadent. Il est marqué d'un sceau de goût élevé. C'est ainsi que l'on devrait écrire de tels livres.
Raoul-Duval invente bien sûr pas mal d'épisodes de l'histoire : dialogues qui pourraient avoir eu lieu, pensées des participants aux événements... Si un écrivain moins doué avait repris la matière, ce livre biographique aurait pu devenir véritablement kitsch...
Ce livre contient l'essentiel - la retenue et le respect des personnes qui vivaient autrefois. Kafka est montré comme une nature inquiète, nous voyons ses faiblesses, ainsi que ses forces, et sommes imprégnés de ses sentiments. Par exemple, j'ai très bien compris à quel point était humiliant pour Kafka le «procès» public organisé par sa première fiancée, Felicia, dans un café, lorsqu'il s'est avéré que Franz écrivait des lettres d'amour non seulement à sa fiancée, mais également à son amie la plus proche !
Kafka a refusé de présenter des excuses, car il s'est rendu compte qu'il était à blâmer dans cette situation. Et en même temps, il ne pouvait pas pardonner que Felicia ait rendu publics leurs problèmes intimes. Cette humiliation vécue a inspiré à Kafka l'écriture du roman le Procès.
Je recommande ce roman à tous les fans du grand décadent. Il est marqué d'un sceau de goût élevé. C'est ainsi que l'on devrait écrire de tels livres.
