Slum Kids, tome 1

Trois enfants, Eingyi, Bambi et Lombric, survivent au milieu d'une décharge. Leur environnement est fait de violence et de lutte quotidienne, ils ne peuvent rien attendre de personne et certainement pas une protection.

Ils fument, agressent, volent et tuent aussi. Cet album est fait de toutes sortes d'atrocités et de bestialités, l'ensemble des personnages sont des enfants qui font face à une agressivité hors norme à chaque instant. Dans cette noirceur on découvre toutefois une lueur d'espoir, Eingyi, et Bambi répondent toujours présents pour protéger Lombric mais ils ne peuvent être partout à la fois. Les couleurs happent le lecteur, l'univers de cette série est assez noir et même si la lecture est fluide il n'en reste pas moins que ce qui captive est la violence et ce besoin vital d'une vie meilleure.

Ce n'est pas mon genre de lecture, j'ai toutefois voulu découvrir cet album dont le thème principal reste la survie en milieu plus qu'hostile.
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Slum kids est le premier album solo de Petit Rapace. Il a auparavant écrit et illustré de courts récits dans Doggybags et Lowreader. 

Dès les premières pages, on est tout de suite attirés par l'univers créé par l'auteur. L'environnement, une décharge à ciel ouvert est ultra détaillé où vivent trois enfants désoeuvrés. En effet, Bamby, Eingyi et Lombric sont livrés à eux même face à la violence, la drogue et le manque de besoin pour vivre dignement. Ils doivent donc se défendre pour survivre… 

J'ai trouvé très accrocheur le récit de Petit Rapace. Tout est bien cadré et mis en couleurs pour rendre l'action et la violence éblouissantes. Malheureusement, j'ai décroché aux trois quarts de l'histoire. En effet, la tournure zombie/esprit ne m'a clairement pas plu et n'apporte pas grand chose au récit. Il était possible d'arriver à la même conclusion sans passer par là. 

Néanmoins, Petit Rapace est clairement un auteur à suivre pour le futur. Il est dans la lignée de ses prédécesseurs au Label619.