Quel plaisir de lecture que de se plonger dans le nouveau roman de
Pierre RAUFAST.
Pourtant, ce n'était pas gagné. Tout commence comme un roman classique. Il y décrit une belle enfance entre deux gamins élevés dès leur naissance ensemble, ils grandiront ensemble, s'aimeront, seront fusionnels…
On s'installe bien, on est dans un terrain connu, on suit avec plaisir l'histoire, les bonheurs et les malheurs de ces personnages. C'est un roman à deux voix, Mathieu et Amandine. Mais, j'ai eu un doute un instant. Je voyais déjà la fin arrivée.
Bien des thèmes sont abordés : la jeunesse, l'amour, la course contre la vieillesse, la richesse, le pouvoir, l'ego, la vanité, la mort, la résurrection, la mythologie, l'éternité…
"Du haut de l'Olympe, Phoebus considéra Mathieu et murmura dans la langue des immortels sors tua mortalis, non est mortale, quod optas, "Ton sort est celui d'un mortel, mais ton désir est immortel". Alors le monde divin s'arrêta et contempla cette créature insignifiante qui accomplissait son odyssée. Tantale ne chercha plus à saisir l'eau qui lui échappait ; la roue d'Ixion s'arrêta ; les vautours ne déchirèrent plus le foie, les Danaïdes laissèrent leurs urnes et Sisyphe s'assit sur son rocher. Les dieux se penchèrent sur Mathieu et, l'espace de deux résurrections, ils retinrent leur souffle divin. L'épopée des héros avait-elle trouvé son héritier ?"
Mais, je me suis dit : « où sont les moments « extraordinaires » que
Pierre RAUFAST avait coutume de nous conter ? »
Et BIN, un nouveau chapitre commence et c'est la claque ! Ah non, ne compter pas sur moi pour vous les dévoiler. A vous de les découvrir.
Vous m'avez bien eu Pierre, encore une fois, et je vous en remercie.
PS : A toute la Communauté Babéliote : Haut les coeurs ! Je vous envoie des rayons de soleil et des parterres de fleurs.