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Critique de Mestrale
Merci tout d'abord à Babelio et aux Editions Fleuve Noir qui m'ont donné l'occasion de rencontrer l'auteur de cet ouvrage, Jacques Ravenne, et d'échanger avec lui, ce qui m'a conforté dans ma bonne opinion de ce roman et de son auteur.
( En revanche maudit soit le bug qui est survenu en fin de rédaction de cette critique, m'obligeant à remettre le couvert une deuxième fois de façon plus concise)
Dans ce roman, c'est un marquis de Sade très différent de la mythologie habituelle qui l'entoure que nous découvrons : point de scène de débauche illicite et scandaleuse ici, notre marquis de Sade a beau ne pas être un gentil garçon (sa femme a même bien du mérite de l'avoir supporté !), on découvre surtout un homme qui a accumulé ennemis et mésaventures.
Ce marquis n'est donc bien sûr pas exempt de défaut mais sans pour autant ressembler à la légende noire extrême qu'on lui associe habituellement : Ravenne parvient cependant tout en gardant une très grande exactitude historique a en faire un personnage réaliste, avec une véritable humanité qui nous le rend même parfois (véritable tour de force !) sympathique.
L'histoire pousse le lecteur à dévorer le livre d'un seul tenant, aidé en cela à la fois par l'écriture fluide et prenante et aussi par le matériel historique : Donatien n'a vraiment pas eu une vie ennuyeuse ! le contexte historique aide également dans cette immersion totale : depuis la chute de la monarchie, en passant par la révolution et ses différentes péripéties, Ravenne a réussi à monter un cadre ambiant solide sans pour autant nous donner l'impression d'ingurgiter un livre d'histoire.
Pour conclure, Ravenne propose ici un récit qui mêle habilement histoire et romanesque et je ne peux que me poser la question « à quand son prochain roman solo ?!»
( En revanche maudit soit le bug qui est survenu en fin de rédaction de cette critique, m'obligeant à remettre le couvert une deuxième fois de façon plus concise)
Dans ce roman, c'est un marquis de Sade très différent de la mythologie habituelle qui l'entoure que nous découvrons : point de scène de débauche illicite et scandaleuse ici, notre marquis de Sade a beau ne pas être un gentil garçon (sa femme a même bien du mérite de l'avoir supporté !), on découvre surtout un homme qui a accumulé ennemis et mésaventures.
Ce marquis n'est donc bien sûr pas exempt de défaut mais sans pour autant ressembler à la légende noire extrême qu'on lui associe habituellement : Ravenne parvient cependant tout en gardant une très grande exactitude historique a en faire un personnage réaliste, avec une véritable humanité qui nous le rend même parfois (véritable tour de force !) sympathique.
L'histoire pousse le lecteur à dévorer le livre d'un seul tenant, aidé en cela à la fois par l'écriture fluide et prenante et aussi par le matériel historique : Donatien n'a vraiment pas eu une vie ennuyeuse ! le contexte historique aide également dans cette immersion totale : depuis la chute de la monarchie, en passant par la révolution et ses différentes péripéties, Ravenne a réussi à monter un cadre ambiant solide sans pour autant nous donner l'impression d'ingurgiter un livre d'histoire.
Pour conclure, Ravenne propose ici un récit qui mêle habilement histoire et romanesque et je ne peux que me poser la question « à quand son prochain roman solo ?!»
