Lorsque l'indien lui eût traduit cette réponse ,le visage de l'américain s'empourpra légèrement.Il fit alors savoir qu'il ne dépenserait pas d'argent pour ce chien s'il n'avait pas la preuve qu il était capable de rire.Il refuserait de s'encombrer d'un animal qui par la suite ne lui causerait que de l'embarras.Il a jouta que chez lui des objets précieux de Chine et du Pérou ,qu'il possédait un perroquet qui ne parlait que latin ."je suis venu avec mon chéquier pour vous acheter un chiens rieur,mais seulement si je le voit rire".
M. Mazumdar m'a averti que je ne devais pas m'attendre à ce qu'il soit de pair à compagnon avec mes amis étrangers. "Vous connaissez peut-être soixante quatre langues ; moi, je n'en parle qu'une seule. Je suis capable de dire "bonjour" et "bonsoir", et si jamais l'un d'eux glisse dans un précipice, je pourrais à la rigueur lui lancer "adieu". Mais cela s'arrête là.
Il avait lu quelque part que parmi les milliards d'individus qui peuplaient la terre, il n'y en avait pas deux qui se ressemblaient trait pour trait. Pourtant chacun avait le même nombre d'attributs - yeux, oreilles, nez, lèvres et caetera. Et même en supposant que deux personnes fussent de parfaits sosies, était-il possible qu'elles eussent les mêmes goûts, les mêmes sentiments, les mêmes attitudes comme c'était présentement le cas ?