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Critique de kanarmor
La misère s'installe dans un village en raison de mauvaises récoltes répétées. Un nain de passage annonce que la prospérité reviendra le jour où les villageois arriveront à créer une race de grandes chèvres bleues. Les différents hameaux du village vont donc chercher, de manières très différentes, à y parvenir.
L'évolution des espèces, c'est quoi ? La sélection naturelle, c'est quoi ? Ce conte aborde ce sujet scientifique pour apporter quelques éléments de réponse aux enfants. Intention louable, saluée en préface par Nancy Huston « herself », consciente du danger des théories de type créationniste notamment aux Etats-Unis.
Mais cela ne suffit pas à en faire une histoire véritablement attractive. La mise en page tout d'abord ne m'a pas emballé : une taille de lettres et un interligne plus grands que la normale donnent une impression un peu désagréable, les illustrations ne m'ont pas attiré. Ce sont des détails, plus important : le texte. Celui-ci penche davantage du côté de la démonstration scientifique que du véritable conte, il est vrai écrit par Michel Raymond éminent scientifique et directeur de recherche au C.N.R.S. le récit paraît du coup un peu artificiel, un peu sec.
Et la fin est un peu rapide : les villageois ont réussi à créer une race de grandes chèvres bleues, des licornes font alors leur (très) discrète apparition, entraînant le retour de la prospérité dans le village. Comment ? Pourquoi cette relation de cause à effet ? Une étude scientifique s'impose !
Bref. Bien d'un point de vue scientifique, mais un peu décevant pour un conte.
L'évolution des espèces, c'est quoi ? La sélection naturelle, c'est quoi ? Ce conte aborde ce sujet scientifique pour apporter quelques éléments de réponse aux enfants. Intention louable, saluée en préface par Nancy Huston « herself », consciente du danger des théories de type créationniste notamment aux Etats-Unis.
Mais cela ne suffit pas à en faire une histoire véritablement attractive. La mise en page tout d'abord ne m'a pas emballé : une taille de lettres et un interligne plus grands que la normale donnent une impression un peu désagréable, les illustrations ne m'ont pas attiré. Ce sont des détails, plus important : le texte. Celui-ci penche davantage du côté de la démonstration scientifique que du véritable conte, il est vrai écrit par Michel Raymond éminent scientifique et directeur de recherche au C.N.R.S. le récit paraît du coup un peu artificiel, un peu sec.
Et la fin est un peu rapide : les villageois ont réussi à créer une race de grandes chèvres bleues, des licornes font alors leur (très) discrète apparition, entraînant le retour de la prospérité dans le village. Comment ? Pourquoi cette relation de cause à effet ? Une étude scientifique s'impose !
Bref. Bien d'un point de vue scientifique, mais un peu décevant pour un conte.
