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Critique de Yaena


Je suis totalement novice en BD donc pardon si les termes que j'emploie ne sont pas les plus adéquats ou si je suis un peu (totalement) à côté de la plaque.

Le Vagabond des étoiles est l'adaptation en BD par Riff Reb's du roman éponyme de Jack London. J'avais noté le titre il y a un bout de temps mais quand je l'ai croisé en librairie, j'ai été happée par le dessin en couverture : sombre et plein de promesses.

Dans ce premier tome on découvre l'histoire de Darrell Standing, un universitaire, chercheur qui a commis un meurtre et a été condamné à perpétuité. Vivre dans une prison ce n'est déjà pas terrible mais quand en plus on est colérique comme Darell, cela peut vite être invivable. La colère rouge, c'est ce qui l'a amené ici. A priori la situation pourrait difficilement être pire, pourtant les prisons Américaines referment des trésors d'ingénuité pour vous pourrir la vie. Surtout à l'époque. Darell nous raconte dans quelles circonstances il est passé d'une cellule déjà pas très confortable aux entrailles de la prison. Une descente aux enfers habillement accompagnée par un dessin qui joue avec les ombres et dont les couleurs pourraient presque être celles des photographies en sépia.

Pourtant c'est dans ces conditions extrêmes et soumis à la torture de la camisole intégrale que Darell va recouvrer la liberté. Je ne vous parle pas d'une évasion à la Monte Christo, mais d'une évasion de son esprit. Au bord de la folie il n'a plus rien à perdre et tel un chaman Darell va projeter son esprit dans un ailleurs ou plutôt dans d'autres ailleurs. Il va vagabonder de vie en vie, ces vies d'un autre temps, dans d'autres lieux mettent à mal toutes les notions de temps et d'espace. A chaque vie une couleur, une histoire et un décor. Des lignes tantôt plus arrondies notamment pour les passages qui se déroulent au far West et tantôt plus pointues, plus sèches quand il s'agit de la cour d'Italie.

Un conte féerique porté par les mots de Jack London mais surtout une charge violente contre le milieu carcérale et les conditions de vie des prisonniers. Mais cette BD je l'ai surtout ressentie comme une ode à la liberté.
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