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Citations sur Ecrits sociaux (15)

Résistons sans haine, sans esprit de rancune ni de vengeance, avec toute la douceur sereine du philosophe qui se possède et reproduit exactement sa pensée profonde et son vouloir intime en chacun de ses actes, mais résistons !
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Jamais ceux qui pensent ne doivent oublier que les ennemis de la pensée sont en même temps par la force des choses, par la logique de la situation, les ennemis de toute liberté.
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Dès que le révolutionnaire est « arrivé », dès qu’il s’est casé dans une niche gouvernementale, il cesse naturellement d’être révolutionnaire pour se faire conservateur ; cela est fatal. De défenseur de l’opprimé, il se change à son tour en oppresseur ; après avoir excité le peuple, il travaille à l’émasculer.
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Les politiciens contemporains à tous les degrés, représentent, pris en masse, et la part faite de quelques exceptions, une des classes les plus viles et les plus bornées, de sycophantes et de courtisans qu'ait jamais connues l'humanité.
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Tous ceux qui règnent et commandent, ramenant avec complaisance le regard sur leur propre personne, répondent ""C'est nous qui sommes l'élite; nous qui représentons la substance cérébrale du grand corps politique." Amère dérision que cette arrogance de l'aristocratie officielle, s'imaginant constituer la réelle aristocratie de la pensée, de l'initiative, de l'évolution intellectuelle et morale !
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Toutefois les révolutions ne sont pas nécessairement un progrès, de même que les évolutions ne sont pas toujours orientées vers la justice. Tout change, tout se meut dans la nature d'un mouvement éternel, mais s'il n'y a pas progrès il peut y avoir aussi recul, et si des évolutions tendent vers un accroissement de vie, il y en a d'autres qui tendent vers la mort. L'arrêt est impossible, il faut se mouvoir dans un sens ou dans un autre, et le réactionnaire endurci, le libéral douceâtre qui poussent des cris d'effroi au mot de révolution, marchent quand même vers une révolution, la dernière, qui est le grand repos.
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Le tigre peut se détourner de sa victime, mais les livres de banque prononcent des arrêts sans appels; les hommes, les peuples sont écrasés sous ces pesantes archives, dont les pages silencieuses racontent en chiffres l’œuvre impitoyable. Si le capital devait l'emporter, il serait temps de pleurer notre âge d'or, nous pourrions alors regarder derrière nous et voir, comme une lumière qui s'éteint, tout ce que la terre eut de doux et de bon, l'amour, la gaieté, l'espérance. L'Humanité aurait cessé de vivre.
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Notre paix future ne doit pas naître de la domination indiscutée des uns et de l'asservissement sans espoir des autres, mais de la bonne et franche égalité entre compagnons.
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La contradiction est souvent des plus choquantes entre les circonstances révolutionnaires qui virent naître l'institution et la manière dont elle fonctionne, absolument à rebours de l'idéal qu'avaient eu ses naïfs fondateurs. A sa naissance, on poussait des cris de: Liberté! Liberté! et l'hymne de Guerre aux Tyrans résonnait dans les rues; mais les "tyrans" sont entrés dans la place, et cela par le fait même de la routine, de la hiérarchie et de l'esprit de regrès qui envahissent graduellement toute institution. Plus elle se maintient longtemps et plus elle est redoutable, car elle finit par pourrir le sol sur lequel elle repose, par empester l'atmosphère autour d'elle: les erreurs qu'elle consacre, les perversions d'idées et de sentiments qu'elle justifie et recommande prennent un tel caractère d'antiquité, de sainteté même, que rares sont les audacieux qui osent s'attaquer à elle.
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Jamais ceux qui pensent ne doivent oublier que les ennemis de la pensée sont en même temps par la force des choses, par la logique de la situation, les ennemis de toute liberté.
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