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Citations sur La ballade des lucioles (10)

On est tous différents ; on a tous nos petites bizarreries, nos petits défauts et nos petits secrets ; on est tous plus ou moins barjots, qu'on accepte de l'admettre ou pas.
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—Je ne peux pas continuer comme ça, affirmai-je. Je veux aimer, et être aimé en retour. Je veux me marier un jour, avoir des enfants. C’est peut-être vieux jeu, mais c’est comme ça.
Elle voulait se détourner, mais en était incapable. Elle était figée sur place, le corps tout contracté.
—J’ai longtemps imaginé que ça pourrait être avec toi. Je l’ai toujours voulu. Mais si tu refuses ne serait-ce que d’essayer, alors on devrait peut-être arrêter de se voir. Ce… truc qu’il y a entre nous, cette… relation n’est pas saine.
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Deux personnes peuvent s'aimer tant que même la mort ne peut pas les séparer, mais je ne crois pas que deux personnes puissent s'aimer trop.
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l’amour n’est pas toujours fait de roses, d’arcs-en-ciel et de papillons dans le ventre. Il peut également se montrer cruel, douloureux et la pire des ordures. 
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Je te connais depuis dix-sept ans, Brooke. Dix-sept ans. J'aime tout en toi. Tes grossièretés, ton cul, ton côté effronté, ton intrépidité. Tes hauts, tes bas, quels qu'ils soient. Je n'ai toujours vu en toi qu'une fille pleine de vie et à la forte personnalité. Bien sûr, je ne savais jamais trop sur quel pied danser, mais ça me plaisait également. Tu m'as forcé à rester alerte. Tu représentais un défi permanent. Tu ne comprends donc pas ? Si je me suis donné du mal pour être avec toi, c'est justement pour ta façon d'être. Et si je risquais vraiment de prendre peur ou de me faire une mauvaise opinion de toi, tu penses sincèrement que j'aurais fait de toi le centre de mon univers pendant dix-sept ans ?
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Quand on sait qu'on va mourir bientôt, tous les compteurs sont remis à zéro. On devient la personne qu'on a toujours rêvé d'être, ce citoyen intrépide et désinhibé qui se fout éperdument de ce que les autres peuvent penser. On a envie de dire ou faire toutes ces choses qu'on n'a jamais osé dire ou faire. On veut boire et se camer à s'en retourner la tête, se battre avec un parfait inconnu juste pour avoir l'air d'un connard, baiser jusqu’à ne plus pouvoir marcher.
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Je l’aimais. Bien sûr, je ne l’« aimais » pas vraiment, mais elle était sacrément belle. Je m’amusai donc naturellement à l’embêter.
— Qu’est-ce que tu as sur la figure ? lui demandai-je tandis qu’elle me passait devant.
Elle s’arrêta, croisa les bras et me toisa de toute sa hauteur, une moue désapprobatrice sur les lèvres, tandis que je restais assis à côté de ma mère sur une couverture.
— Rien du tout, répliqua-t-elle avec un sourire affecté.
— Bien sûr que si. (Je la montrai du doigt.) Juste ici. C’est vraiment dégueu.
Elle porta instinctivement les doigts à son visage.
— Quoi, qu’est-ce que c’est ? De quoi ça a l’air ?
— Il y en a partout. Et je t’ai dit que c’était dégueu, voilà de quoi ça a l’air.
Elle posa dignement les poings sur sa taille et se mordit l’intérieur des joues.
— Tu mens.
— Alors là, non. Ta figure tout entière est vraiment moche. Tu devrais aller voir le médecin pour te faire
examiner.
La pointe de sa tong et son gros orteil atterrirent sur ma hanche.
— Aïe ! Pourquoi t’as fait ça ?
Je massai du bout des doigts mon flanc endolori. Je vis alors ma mère nous observer en secouant la tête avant de replonger dans sa conversation avec ma tante Janice.
Brooke croisa de nouveau les bras et me grogna dessus :
— Si quelqu’un est dégueu ici, c’est toi. Tu ressembles au cul de mon chien.
En entendant ces mots, ma mère me fusilla immédiatement des yeux, comme si c’était moi qui venais de jurer.
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Mais je ne reproche à personne ma façon d'être. Un psychologue désigné par l’État pour m'examiner [...] l'a qualifiée de trouble bipolaire. Moi, je voyais plus les choses de l'une des façons suivantes : on est tous différents ; on a tous nos petites bizarreries, nos petits défauts et nos petits secrets ; on est tous plus ou moins barjots, qu'on accepte de l'admettre ou pas. Et j'aime à croire que nos petits soucis du quotidien n'ont pas forcément à être étiquetés.
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Il paraît qu’on n’oublie jamais son premier amour, et je dois bien dire que, dans mon cas, l’adage se vérifie. J’ai rencontré la fille de mes rêves alors que nous faisions encore tous les deux des cabanes dans les arbres et des gâteaux de terre – elle préparait les meilleurs gâteaux de terre de Géorgie –, et aujourd’hui, dix-sept ans plus tard, je vois encore son sourire dans toutes les belles choses.
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Je l’aimais. Bien sûr, je ne l’« aimais » pas vraiment, mais elle était sacrément belle. Je m’amusai donc naturellement à l’embêter.
— Qu’est-ce que tu as sur la figure ? lui demandai-je tandis qu’elle me passait devant.
Elle s’arrêta, croisa les bras et me toisa de toute sa hauteur, une moue désapprobatrice sur les lèvres, tandis que je restais assis à côté de ma mère sur une couverture.
— Rien du tout, répliqua-t-elle avec un sourire affecté.
— Bien sûr que si. (Je la montrai du doigt.) Juste ici. C’est vraiment dégueu.
Elle porta instinctivement les doigts à son visage.
— Quoi, qu’est-ce que c’est ? De quoi ça a l’air ?
— Il y en a partout. Et je t’ai dit que c’était dégueu, voilà de quoi ça a l’air.
Elle posa dignement les poings sur sa taille et se mordit l’intérieur des joues.
— Tu mens.
— Alors là, non. Ta figure tout entière est vraiment moche. Tu devrais aller voir le médecin pour te faire
examiner.
La pointe de sa tong et son gros orteil atterrirent sur ma hanche.
— Aïe ! Pourquoi t’as fait ça ?
Je massai du bout des doigts mon flanc endolori. Je vis alors ma mère nous observer en secouant la tête avant de replonger dans sa conversation avec ma tante Janice.
Brooke croisa de nouveau les bras et me grogna dessus :
— Si quelqu’un est dégueu ici, c’est toi. Tu ressembles au cul de mon chien.
En entendant ces mots, ma mère me fusilla immédiatement des yeux, comme si c’était moi qui venais de jurer.
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