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Critique de fnitter


Avant toute chose, sachez que si vous vous lancez dans l'aventure du demi-monde, vous en prenez pour 4 tomes (les 4 saisons vous l'aurez deviné), le tome suivant, le printemps, étant prévu pour octobre 2013.

L'action se déroule en 2018, monde réel, et 1870 modifié, dans le demi-monde. le quatrième de couverture et le prologue fixent rapidement l'histoire :
Le demi-monde est une simulation informatique fondée sur une technologie d'immersion de l'utilisateur dans un réel parfait. Créée pour entraîner les soldats de l'armée US à la guérilla urbaine. Une simulation constituant la plus extrême et la plus délétère des dystopies. L'enfer sur terre. Villes surpeuplées dans un monde circulaire de 30 millions d'habitants de quelques kilomètres de diamètre où toutes les conditions sont réunies pour que la guerre civile et entre secteurs soit obligatoire. Pour couronner le tout, les programmeurs l'ont assaisonnée de quelques figures historiques particulièrement dangereuses (Béria, Heydrich (voire nazisme), Torquemada, ect...)

Quand on meurt dans le demi-monde, on meurt dans le monde réel. Les demi-mondiens (qui se croient réels) ont fermé les accès à leur monde et la fille du président des états unis, pour une raison (au début) obscure, se retrouve coincée dans la simulation. Une seule solution, une porte dérobée où seule Ella Thomas, une jeune femme noire de 18 ans peut aller la chercher et la ramener. Mais le demi-monde a été crée pour exacerber le racisme, l'eugénisme et l'extermination des "sous races" à la mode troisième Reich.

Dès le départ on pense à Matrix, mâtiné d'un le Monde du fleuve de Farmer (pour l'insertion des figures historiques de plusieurs périodes) et surtout à Caprica la série, pour le monde virtuel crée.
Ce n'est pas un roman cyberpunk mais plutôt une dystopie steampunk. le côté informatique étant assez accessoire, le livre et l'histoire se concentrant sur l'univers baroque crée par l'ordinateur ( avec une technologie de 1870, sans électricité) et les péripéties des héros dans ce monde. La guerre est un élément central, mais ce n'est pas pour autant de la sf militaire avec super-soldats (l'héroïne est une étudiante afro-américaine de 18 ans).

Ce n'est pas un roman pour jeune adolescent. le style est vivant, drôle, vulgaire. l'auteur nous distribue quelques leçons d'histoire notamment sur le nazisme et nos grands psychopathes historiques et brocarde au passage le spiritisme (avec Crowley dans le secteur, c'était obligatoire).
L'histoire est bourrée d'action, sombre, violente et extrêmement addictive.
Il reste quelques points sombres sur le fonctionnement du demi-monde, mais ce n'est pas rédhibitoire.

Une fois commencé, on ne lâche plus le livre, qui bien évidemment se termine par un superbe clifhanger. Vivement la suite.
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