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Critique de liliterre
A la réception du livre envoyé par les éditions Acte Sud dans le cadre de l'opération Masse critique, je feuillète le livre et suis d'abord surprise par la typographie : assez gros caractères, gros interlignes… Un roman jeunesse, sans ambiguïté aucune !
Le thème est, quant à lui, tout à fait actuel : un groupe de migrants est accueilli dans un village de Bretagne. Forcément, certains ne voit pas cela d'un bon oeil. Mais heureusement, d'autres tendent la main et y voient leur vie embellie.
J'ai beaucoup aimé ce roman. D'abord parce qu'il ouvre les yeux des enfants sur ce qui se passe dans notre société ; il les amène à poser des questions formatrices : pourquoi certains hommes fuient leur pays, pourquoi est-ce qu'on ne peut pas s'installer sur n'importe quelle terre, pourquoi est-ce que certains veulent garder leur village « pour eux », pourquoi est-ce que ce garçon ne mange pas la viande de porc…
Ce récit les amène aussi à découvrir la notion de culture. Moi-même, j'ai découvert ce qu'était la fête afghane du Norouz, et j'ai été vraiment charmée par celle-ci !!! Les petits lecteurs apprendront certainement, par le biais de ce roman, qu'on peut prendre un peu de tout ce qui nous plait dans les différentes cultures, les associer. Et l'idée des mariages culinaires est excellente pour faire assimiler ce mélange savoureux.
Enfin, l'écriture est fluide en même temps que fine : on retrouve, à certains moments, l'oralité des « Petits Nicolas » (la narratrice étant une enfant de primaire) et en même temps, on découvre de belles images : la comparaison des soucis à des épines dans le coeur et des cailloux dans les chaussures, celle de la déception aux mille éclats d'une flûte de champagne brisée au cours d'une fête… Un bien joli roman donc, qui se lit facilement à partir de neuf ou dix ans.
Le thème est, quant à lui, tout à fait actuel : un groupe de migrants est accueilli dans un village de Bretagne. Forcément, certains ne voit pas cela d'un bon oeil. Mais heureusement, d'autres tendent la main et y voient leur vie embellie.
J'ai beaucoup aimé ce roman. D'abord parce qu'il ouvre les yeux des enfants sur ce qui se passe dans notre société ; il les amène à poser des questions formatrices : pourquoi certains hommes fuient leur pays, pourquoi est-ce qu'on ne peut pas s'installer sur n'importe quelle terre, pourquoi est-ce que certains veulent garder leur village « pour eux », pourquoi est-ce que ce garçon ne mange pas la viande de porc…
Ce récit les amène aussi à découvrir la notion de culture. Moi-même, j'ai découvert ce qu'était la fête afghane du Norouz, et j'ai été vraiment charmée par celle-ci !!! Les petits lecteurs apprendront certainement, par le biais de ce roman, qu'on peut prendre un peu de tout ce qui nous plait dans les différentes cultures, les associer. Et l'idée des mariages culinaires est excellente pour faire assimiler ce mélange savoureux.
Enfin, l'écriture est fluide en même temps que fine : on retrouve, à certains moments, l'oralité des « Petits Nicolas » (la narratrice étant une enfant de primaire) et en même temps, on découvre de belles images : la comparaison des soucis à des épines dans le coeur et des cailloux dans les chaussures, celle de la déception aux mille éclats d'une flûte de champagne brisée au cours d'une fête… Un bien joli roman donc, qui se lit facilement à partir de neuf ou dix ans.
