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Critique de philonnet


Comment peut-on aimer l'ennui ?
Peut-être si on est masochiste.
Voila un auteur qui se prend pour Proust, ou pour Beckett, dans Molloy, par ses phrases chantournées qui n'en finissent pas et qui, d'emblée m'ont fait mourir d'ennui. Et quand l'auteur veut "faire vrai", par exemple en restituant des conversations sur un chat libertin, ou encore le dialogue avec Lola, 11ans, il ne peut en produire qu'une écriture tocarde, qui se veut témoignage, et qui sent l'artifice.
Encore une fois, pourquoi la littérature s'encombre-t-elle des états d'âme de nos voisins de palier, ni plus ni moins intéressants que les nôtres ? Est-ce suffisant pour faire un roman ? Bon un mari harceleur, des enfants ingrats, un amant (?) à la langue agile et vraiment gentil qu'elle ne verra qu'une fois (apparemment, la bonne !) et finalement, tarte à la crème pour les journaux dits féministes, deux vilains cancers qui ne sont très certainement que le fruit de tant de malheurs ! Essuyons une larme, c'est vraiment trop injuste !
Tout cela est bien misérable et servi dans l'écrin d'une pseudo rencontre entre l'auteur, et sa lectrice (la pauvre dame !)
Bon on a cité Balzac, dans ces critiques, mais il peut dormir tranquille !
Michel le Guen
P. S. : Un romancier ne s'expose pas impunément ! Voici que la dame-prétexte de ce roman l'attaque en justice ! Comment un si bel homme, dandy et propre sur lui, très "gendre idéal" peut-il être accusé de fouiller les poubelle d'autrui et d'être (partiellement) un vilain plagiaire ? à suivre ! (lol !!!)
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