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Critique de sorciere_bouquine


Plan d'action mis en place pour lire ce roman jusqu'à la fin :
- s'imposer des plages de lecture en soirée (ce qui en général est mon petit plaisir de la journée et se fait naturellement … j'ai du clouer mes fesses au canapé et greffer ma liseuse dans mes mains pour avancer page après page… );
- détourner les yeux de ma bibliothèque remplie de romans attirants;
- contourner les librairies;
- me promettre de lire un livre cool vraiment cool sans prise de tête une fois le calvaire terminé;
- tablette de chocolat noir 70% de cacao avec une pointe de sel;
- soupirer, bailler, lever les yeux en l'air, regarder mon mec et lui dire au beau milieu de rien du tout (il pouvait être en train de peindre comme de scroller son téléphone) : « C'est long, mais qu'est ce que c'est long !! »

Bref j'ai souffert mais j'ai tenu bon.
Pourquoi ?
Déjà parce que ce roman est dans les derniers finalistes du Goncourt donc je voulais comprendre ce qu'il avait de spécial (spoil alerte : RIEN); puis parce que c'est réellement un échec d'arrêter un livre en plein milieu. Je le vis comme ça en tout cas même si celui ci j'avais vraiment envie de le laisser en plan et l'oublier à jamais.

Alors le pitch : Sarah était heureuse mais pas assez. Elle a donc décidé de partir de chez elle pour que son mari y réfléchisse à deux fois. Résultat, ben cocotte s'est faite prendre à son propre piège et s'est retrouvé toute seule.
Elle confie ses déboires à un écrivain qui trouve son histoire inspirante (première incohérence, car l'histoire de Sarah est d'un banal absolu) et décide de se l'approprier pour son prochain roman. Il inventera Susanne, une Sarah fictive qui vivra les mêmes péripéties en plus romancée évidemment.

Les scènes descriptives interminables et redondantes sur les oeuvres de Sarah et le tableau de Susanne, l'absence de personnage auxquels se raccrocher (ils sont tous fades, éloignés), la galère pour savoir de qui on parle à l'instant T (Susanne ou Sarah ? L'auteur en joue et c'est franchement désagréable de relire des passages pour savoir où on en est) et le manque d'action ou de rebondissement me poussent à m'interroger sur ce qu'on bien pu trouver des académiciens ou éminents jurés à ce roman ?
Est-ce l'imbroglio entre les vies de Sarah et celle de l'auteur, qui se croisent et se mélangent pour créer celle de Susanne qui les séduit ?
Ce récit sur la violence du silence (ça, c'est interessant!) que l'on oppose à quelqu'un qui souhaite dialoguer ?

Je n'en sais rien et je n'ai pas envie de m'interroger plus longuement là dessus.
Au suivant !
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