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Critique de Frutoso


Quatre auteurs restaient en lice avant le 7 novembre, jour où le Goncourt était décerné. Neige Sinno, Jean Baptiste Andrea, Gaspard Koenig et Éric Reinhardt. Ne me manquait que le dernier à lire. C'est chose faite !
Sarah est en rémission d'un cancer du sein. Elle décide de vendre ses parts du cabinet d'architecture dont elle était associée. Même si la somme qu'elle en retire n'est pas très importante elle lui permettra de payer toutes les dépenses qu'elle doit honorer tous les mois: eau, gaz, électricité, vacances, activités et vêtements des enfants. Son mari règle les factures "nobles" : immobilier, décoration.
Elle demande à un écrivain de raconter son histoire, elle ne veut pas être reconnue. L'héroïne, son double littéraire, s'appellera Suzanne.
Sarah réalise(au bout de 15 ans de vie commune !)qu'elle n'est propriétaire des biens immobiliers qu'à hauteur de 25%. Elle somme son mari de prendre rendez-vous chez le notaire afin de corriger ce déséquilibre. Lui n'en voit pas l'intérêt ! Il ne voit pas l'intérêt non plus de passer ses soirées en famille, il les passe dans une cave aménagée pour écouter SA musique , entre autres...De plus il ne porte pas grand intérêt à ce que sa femme entreprend.
Sarah lui pose un ultimatum, soit il change son comportement, soit elle déménage en banlieue.
Elle construit le personnage de Suzanne avec l'écrivain. Pour comprendre la sienne, pour trouver une légitimité ?
Leurs vie se superposent.
L'idée était bonne.
Mais le résultat est "cafouilleux", le style est lourd, redondant. Je me suis ennuyée, j'ai failli fermer le livre plusieurs fois.
Beaucoup de lecteurs ont regretté que Éric Reinhardt n'ait pas obtenu le prix, pour enfin reconnaître son oeuvre.
Je n'irai pas vérifier en lisant d'autres livres de cet auteur.
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