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Critique de joellesence


Alain Rémond, inlassable, continue à égrener ses souvenirs d'enfance. Sa famille très nombreuse (dix enfants), sa soeur Agnès qui s'est suicidée, ses parents qui se faisaient « la guerre » chaque soir et lui l'enfant qui se réfugiait dans les livres pour ne pas entendre cette guerre. Alain Rémond est frappé et bouleversé de n'avoir pas questionné ses parents, de ne rien savoir sur leur vie avant le mariage et les enfants. Après « chaque jour est un adieu » où il disait déjà tout, il revient sur sa vie passée. Il y a dans ce récit de la nostalgie et de la douleur. Rémond n'arrive pas à quitter Trans, son enfance, cette vie difficile et pleine de tristesse. Il n'arrive pas à se dire : « Ces gens ne sont plus. Passons à autre chose. » C'est pourtant une promesse qu'il nous fait au dernier chapitre. Son premier petit-fils est né, « occupe-toi des vivants ». Je ne me lasse pas de la belle écriture d'Alain Rémond, étant moi-même une grande nostalgique, mais l'auteur clôt là ses souvenirs, et je pense qu'il a raison.
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