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Critique de lechristophe


Comment faire la critique de "Bon voisinage" ? Déjà, c'est un Ruth Rendell mais pas de la série des "inspecteur Wexford". Donc, on sait à l'avance que c'est bien écrit, minutieux, psychologique mais lent.
Ici, on tourne les pages et on découvre la vie au sein de 5 maisons d'une rue huppée de Londres : un gentil pédiatre avec chauffeur et jardinier schizophrène ; une pseudo-princesse octogénaire et sa servante du même âge ; un lord avec femme, fille, couple de domestiques et chauffeur qui donne de son corps en l'absence de son patron ; un agent d'assurances, sa femme mélancolique infidèle, ses 2 filles adolescentes, son jeune fils, son chauffeur moraliste, sa jeune fille au pair dévergondée et sa nounou pakistanaise entrée en dépression après le décès de son mari et de ses 2 enfants ; et enfin, un couple d'homos misogynes qui louent un étage à une jeune femme diplômée en informatique mais qui n'a pas de force de caractère et qui se retrouve surexploitée par ses propriétaires.
Tout ce petit monde vit, travaille, couche, cancane, exploite, méprise et boit des coups au pub de la rue. Et c'est tout. On lit, on lit et il ne se passe pas grand chose. Ah ! au bout d'une centaine de pages, un meurtre. Chouette ! On se dit que c'était une longue présentation des personnages mais il reste 250 pages pour que le livre décolle enfin. Et finalement, non ! Ça ronronne. L'enquête policière dure 2 pages et on n'en entend plus parler ensuite.

Le roman est en fait une étude de moeurs employeurs-domestiques dans le Londres huppé du début du XXIe siècle, et Ruth Rendell aurait pu en tartiner 1000 pages de plus sans problème. Donc, attention, ce n'est pas un roman policier, ni un thriller.
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