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Encore un très bon moment passé avec Mrs. Rendell !!
J'espère qu'elle a beaucoup beaucoup écrit !
On devrait donner le prix Nobel posthume à toutes ces Anglaises qui ont consacré leur vie à essayer de nous divertir avec leurs histoires délicieuses !!!!
Veuillez suivre notre Shéhérazade en tweed dans un des quartiers les plus selects de Londres, sur une place où se dressent ces maisons particulières blanches collées les unes aux autres, avec une espèce de perron et un escalier. Sous l'escalier, le basement, pour les domestiques. Au-dessus de l'escalier, l'entrée principale, pour les très riches propriétaires. Devant, les Béhèmes, les Audis, les chauffeurs. Derrière les portes d'entrée, le grand n'importe quoi.
C'est l'histoire des riches propriétaires de de ceux qui les servent, mais version 2014. Pas Downtown Abbey, donc. Les choses ont changé plus ou moins. Pas non plus une critique sociale, mais du croustillant.
Alors pêle-mêle et sans vous révéler :
-le fou schizophrène qui parle à Peach dans son portable (il y a des dieux dans les portables, Apple, Blackberry (mûrs), Orange etc...) C'est le jardinier.
-Mylord, Mylady, l'Honorable Huguette et Henry le chauffeur. Il couchent tous ensemble, mais pas en même temps.
-Mr. Still, Mrs Still, leurs enfants, leur nounou, leur jeune fille au père, l'amant de madame (docteur House) . S'évitent, mais pas toujours. A cause de la rambarde.
-La Princesse, sa dame de compagnie, Gussie le chien ...mettent leur nez partout.
-Damian et son mec, leur locataire esclave Théa et mrs. Grieves qu'il ne faut pas négliger...
Toute une ribambelle de personnages très peu recommandables, absolument désespérants, parfois très très méchants, et qui n'agissent vraiment pas comme on s'y attendrait...
Bonne lecture !

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a hexam place, rue chic de Londres entre employés de maison et employeurs
les affaires des uns et des
autres n'ont pas de secret.
ruth rendell nous raconte
leurs galères sentimentales , qui donne
lieu à de nombreuses situation cocasses.
côté scénario, rien de vraiment inoubliable mais
on passe un bon moment
sans avoir besoin de se creuse les méninges.
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Avec Ruth Rendell (1930 – 2015), ce n'est pas tant l'intrigue qui passionne mais la description d'un monde, d'un milieu, d'un microcosme. Mais, ainsi que le déclarait Stephen King « Dès qu'il est question d'histoires d'obsession, de paranoïa et de coïncidences malheureuses, personne ne peut rivaliser avec Ruth Rendell ! ". Dans ce livre, il faut tout de même attendre le neuvième chapitre pour voir un premier cadavre. La construction est très classique, selon un schéma déjà utilisé par Zola dans "Pot-Bouille" ou "l'immeube Yakoubian" de l'égyptien Alaa al-Aswany ... le personnage principal est cette rue typiquement britannique !

Qui, visitant les beaux quartiers comme Belgravia, n'a pas imaginé pénétrer en restant invisible dans ces demeures de style géorgien, ces orgueilleuses maisons bâties de briques mordorées, aux portes flanquées de colonnes de stuc peintes en blanc vernis, avec leur soubassement et leur petit jardin derrière les grilles ouvragées ?

Entrons dans Hexam Place et faisons connaissance avec chacun des habitants. Dans les appartements de grand luxe, on trouve un lord héréditaire (sa femme et sa fille couchent avec son chauffeur), un pédiatre unanimement respecté pour sa gentillesse, un banquier (son épouse le trompe avec l'acteur vedette d'une série télévisée), un couple gay, une vieille princesse de pacotille et sa dame de compagnie depuis plus de 60 ans … et surtout, la foule des gens de maison qui les « servent ».

Dans les appartements semi-enterrés (basements) et les combles, voici les chauffeurs, factotum, jardiniers, jeune fille au pair espagnole, femme de ménage rêvant de retourner à Antigua, nounou d'origine pakistanaise follement attachée au bébé qui lui rappelle ses deux enfants morts en bas âge, jeune femme préposée à des tâches de secrétariat ... Ils se retrouvent au pub du coin de la rue pour parler de leurs patrons, nouer des idylles, faire des projets. Celui de June – la vénérable assistante de la Princesse - est de créer une société d'entraide réservée au personnel domestique, la société de Sainte Zita.

Et puis, il y a Dex, un marginal sorti d'un hôpital psychiatrique. le docteur certifie qu'il est guéri mais entend des injonctions de Peach, son Dieu, qui lui parle dans son téléphone portable. Il travaille ici et là, sur la recommandation du bon docteur Jefferson, dans les jardins ou comme homme à toutes mains… ou à toutes oeuvres.

Relations interdites, coïncidences malencontreuses, malentendus en tous genres, crimes inexpliqués et inexplicables : le roman retrace une année de cette société disparate, où les barrières sociales sont plus poreuses qu'on pourrait le supposer a priori. Secrets, effets secondaires de crimes pouvant s'avérer bénéfiques … le destin frappe où il veut. Mais la vie s'écoule, sans que la police, ici bien démunie, n'y décèle aucun indice. Pas d'inspecteur clairvoyant … ce qui pourra dérouter le lecteur.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Un peu déçue je dois l'avouer, par ce dernier opus de Ruth Rendell, qu'on m'avait présentée comme l'une des grandes reines du suspense, car si je n'ai rien à redire sur sa plume ni sur sa capacité à créer des ambiances, pour ce qui est du suspense, je cherche encore... A vrai dire, le problème tient tout simplement au fait que "Bon voisinage" n'est pas un roman policier ni un thriller mais bien plus une étude de moeurs et une satire sociale... Il n'y a pas de mal à ça me direz vous! Et je suis bien d'accord! Sauf que moi, en lisant le nom de l'auteur et le quatrième de couverture alléchant, je m'attendais à du mystère, à une bonne intrigue à vous triturer les méninges, à du crime sordide avec des suspects à gogo… et du coup je l'ai mal lu ce roman… Je l'ai lu en cherchant des indices, des alibis et des mobiles, et j'ai bien entendu été déstabilisée et frustrée en réalisant au bout de 300 pages qu'il n'y en avait pas ! Enfin si un peu, j'exagère, un crime se place bien au centre de l'histoire, avec son coupable, sa victime et ses témoins, mais le récit n'en fait pas un mystère ni une énigme, mais plutôt un prétexte pour se plonger dans les affres de ce petit groupe de personnes de la bonne société anglaise qui, quand on creuse un peu, est loin d'être aussi bonne qu'elle s'en donne l'air.

Car c'est bien de cela qu'il s'agit ici, d'une immersion très réussie au sein de la petite communauté d'Hexam place, rue huppée de Londres, où deux mondes cohabitent sans vraiment se mêler puisque lords et princesses côtoient sans toujours les rencontrer leurs chauffeurs, femmes de ménage et jeunes filles au pair. Mais qu'on soit domestique ou patron, des passions, des querelles et des rêves, on en a tous, et à Hexam place, la vie est moins tranquille que les belles façades géorgiennes ne le laisseraient penser… Entre Henri qui couche à la fois avec la femme et la fille de son employeur, Rabia la gentille nounou, que son sens moral pousse à dévoiler la relation adultère de sa patronne et Dex, l'étrange jardinier qui entend la voix de Dieu dans son téléphone portable, il y a fort à faire et beaucoup à épier pour les commères qui zieutent derrières les rideaux de dentelle… Et plus encore quand un célèbre acteur de séries B qui traînait toujours dans le coin, disparait sans laisser de trace… Qui venait-il voir en fait ? Et où peut-il bien avoir disparu ?

Si je l'avais lu pour ce qu'il est, ce roman, et sans y chercher une intrigue qu'il ne promettait pas, sans doute l'aurais-je apprécié un peu plus. Quoi que… Trop de longues descriptions, un plantage de décors qui n'en fini pas, un manque d'action et des personnages peu attachants m'auraient sans doute aussi parus rédhibitoires. Sans compter un défaut qui parait anodin mais qui rend la lecture peu crédible et un peu ennuyeuse : Ruth Rendell ne semble pas avoir clairement choisi à quelle époque se jouait son histoire, en effet, si un téléphone portable n'était pas au coeur de l'intrigue, comme pour nous rappeler qu'on est bien au XXIème siècle, on pourrait souvent se croire un ou deux siècles en arrière ! Les exemples foisonnent et je suis entre autre à peu près sure que si une jeune femme de 22 ans comme Montserrat souhaitait se tenir informée des avancées d'une enquête sur un meurtre, elle n'attendrait pas avec impatience l'ouverture du kiosque à journaux du quartier, mais chercherait plutôt des informations sur Internet, mais de manière générale, le thème même du livre qui tourne autour du club des domestiques de la société Sainte Zita et qui définit les gens uniquement selon leur classe sociale comme des maîtres ou des domestiques, me parait quelque peu dépassé et incongru...

Bon je suis un peu sévère et malgré ces défauts, « Bon voisinage » est un livre qu'il m'a été plutôt agréable de lire. Les qualités d'écriture certaines de l'auteur y sont pour beaucoup ainsi que son talent à créer une vraie psychologie pour la plupart de ses personnages. Je garde donc quelques réels bons souvenirs de cette lecture, même si malheureusement, je ne parviens pas à me défaire d'une impression de platitude et d'ennui…
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je n'ai mis que 2 étoiles pour ce livre, j'adore Ruth Rendell mais là franchement ce n'est pas de sa faute mais l'éditeur devrait faire attention à la traduction. Impossible de lire ce livre tant les phrases sont mal construites emberlificotées une horreur à lire. le style est poussif du coup on a du mal à suivre tous ces personnages. Dommage la bibliothèque de mon village va en hériter
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Comment faire la critique de "Bon voisinage" ? Déjà, c'est un Ruth Rendell mais pas de la série des "inspecteur Wexford". Donc, on sait à l'avance que c'est bien écrit, minutieux, psychologique mais lent.
Ici, on tourne les pages et on découvre la vie au sein de 5 maisons d'une rue huppée de Londres : un gentil pédiatre avec chauffeur et jardinier schizophrène ; une pseudo-princesse octogénaire et sa servante du même âge ; un lord avec femme, fille, couple de domestiques et chauffeur qui donne de son corps en l'absence de son patron ; un agent d'assurances, sa femme mélancolique infidèle, ses 2 filles adolescentes, son jeune fils, son chauffeur moraliste, sa jeune fille au pair dévergondée et sa nounou pakistanaise entrée en dépression après le décès de son mari et de ses 2 enfants ; et enfin, un couple d'homos misogynes qui louent un étage à une jeune femme diplômée en informatique mais qui n'a pas de force de caractère et qui se retrouve surexploitée par ses propriétaires.
Tout ce petit monde vit, travaille, couche, cancane, exploite, méprise et boit des coups au pub de la rue. Et c'est tout. On lit, on lit et il ne se passe pas grand chose. Ah ! au bout d'une centaine de pages, un meurtre. Chouette ! On se dit que c'était une longue présentation des personnages mais il reste 250 pages pour que le livre décolle enfin. Et finalement, non ! Ça ronronne. L'enquête policière dure 2 pages et on n'en entend plus parler ensuite.

Le roman est en fait une étude de moeurs employeurs-domestiques dans le Londres huppé du début du XXIe siècle, et Ruth Rendell aurait pu en tartiner 1000 pages de plus sans problème. Donc, attention, ce n'est pas un roman policier, ni un thriller.
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Mon premier Rendell, mais je suis trompée car ce n'est pas un polocier mais une sorte de critique de moeurs.
Je n'ai pas adhéré. J'ai d'abord eu du mal avec les personnages trop nombreux. Et puis avec l'histoire elle-même. Pas très bien écrit et des invraisemblances.
Une déception.
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Un peu déçue, je m'attendais à un thriller entre voisins....
On rencontre les habitants d'un quartier très chic de Londres. Leurs habitudes, leur vie privée sont décrites de manière approfondie, à tel point qu'on a presque l'impression d'appartenir à leur cercle d'amis ou du moins à leurs connaissances.
J'ai trouvé que la psychologie des personnages, leurs émotions étaient vraiment bien décrites. Toutefois, la petite intrigue de ce roman n'arrive qu'à la fin et n'est guère développée, d'où ma déception.
C'est un livre qui est très bien écrit, agréable à lire, malgré certains passages un peu longs.
D'après les critiques que j'en ai lu, l'auteure est une spécialiste du suspense. Je lirais certainement un autre roman d'elle, mais pour le coup, j'en attend beaucoup.
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Si vous n'aimez que les romans noirs angoissants, au suspense insoutenable, passez votre chemin. Par contre, si vous avez une préférence pour l'analyse de comportements face à une situation, ce roman de Ruth Rendell peut vous séduire.
Avec son flegme et sa sensibilité très britanniques, l'auteur décortique les personnalités de cette mini société anglaise de Hexam Place.
Sur une centaine de pages se dévoilent chaque riche propriétaire des demeures de la place ( une soi-disant princesse âgée, un riche banquier, un médecin, un couple d'homosexuels, un lord…) et chaque membre de leur personnel ( chauffeurs, jeunes filles au pair, secrétaires, jardiniers, nourrices…).
Petit quartier privilégié où chacun se connaît sans vraiment s'apprécier. Les riches propriétaires ne peuvent se passer de leurs gens de maison, mais ils les exploitent bien souvent sans sentiment ( sauf le docteur Jefferson qui considère son chauffeur Jimmy comme un ami). Les employés sont en première loge de toutes les frasques de leurs patrons et ont chacun des ambitions et motivations bien différentes.
La mort par accident de Rad Sothern, comédien de série télévisée et amant de Lucy Still, au coeur d'Hexam Place va bouleverser l'équilibre fragile du quartier.
Ruth Rendell construit patiemment son intrigue, en tissant les liens entre les différents personnages, en glissant des détails sur chacun. Rien n'est anodin, chaque petite brique aide à construire l'édifice.
Elle imbrique ainsi une histoire d'accident meurtrier avec une analyse de société. La haute société est peinte avec causticité ( une princesse dépassée par le monde moderne, femmes adultères, enfants relégués vers l'amour des gens de maison). Elle insère dans le quartier les minorités taboues ( Indo-pakistanais, les homosexuels, les roux, les fous meurtriers réinsérés dans la société) et toutes les formes de caractères humains ( arriviste, altruiste, intéressé, dévoué, maternelle, intègre, humain, fou, volage…)
Après avoir intégré l'ensemble des personnages, chose peu aisée car ils sont nombreux, le roman est agréable à lire. Dans cette mini société un peu dépassée et caricaturale, les personnalités sont particulièrement bien utilisées et analysées.
Si dans ce roman, l'auteur n'est pas un maître du suspense, elle est un maître de la construction et de la narration.
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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Merci tout d'abord à Babélio et aux Editions Des Deux Terres pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse crittique.
Il raconte la vie de domestiques et de leurs employeurs dans un quartier chic de Londres. Dans cette rue, tout le monde s'épie et lorsque l'amant de l'une des bourgeoises de la rue disparaît, chacun a son idée sur la question.
C'est bien écrit et la description d'une certaine société britannique est intéressante, mais le charme n'a pas opéré en ce qui me concerne. Si les domestiques n'avaient de téléphones portables, on pourrait se croire au milieu du XXe siècle et ce côté désuet ne m'a pas emballé. Quand au suspens; il est quasi inexistant. Bref, j'ai été déçue par cet ouvrage.
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