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Critique de michdesol


Maroc, deuxième partie du XXe siècle. Nous sommes à la veille de l'indépendance. le narrateur, issu de « petite extraction », se voit accorder la chance de pouvoir entrer pour étudier au Collège royal, dont l'élève le plus en vue est le fils du sultan régnant qui sera appelé à régner sous le nom d'Hassan II. Il entre dans ses bonnes grâces, ce qui lui permettra plus tard d'accéder aux cercles les plus proches du pouvoir. Pour une raison inconnue, suivra la disgrâce et l'exil aux confins du royaume avant qu'il ne soit de nouveau appelé, par la fantaisie du souverain, à remplir une nouvelle tâche : être « l'historiographe » du royaume. Il rencontrera la belle Morgiane et vivra de près les événements tragiques du pays, dont les tentatives d'assassinat contre le roi et la trahison des proches de celui-ci.
C'est une réflexion sur le pouvoir, et en particulier le pouvoir absolu, c'est un regard sur l'histoire du Maroc depuis l'avènement de la dynastie alaouite, le tout dans une langue d'un grand classicisme, d'un style forgé avec force imparfaits du subjonctifs (cela fait plaisir, il se meurt!), qui laisse parfois penser à Saint-Simon, la méchanceté en moins.
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