Il y a fauve et fauve, conclut-il. Goupil est une hyène, qui se délecte des cadavres que nous lui abandonnons. Il prétend concilier les profits illicites de l'industrie délinquante avec le confort moral du bourgeois établi et décoré. C'est la raison pour laquelle il parlera. Ces petites gens de la malfaisance répugnent à s'assumer.
Si les rois n'épousent plus les bergères, les play-boys pourris de fric ont toujours du goût pour les cover-girls désargentées : le standing est aussi un investissement.
Encore le bien-pensant qui abomine le plus la violence est-il généralement celui a qui la chance, ou une situation sociale privilégiée, permettent de résider en un lieu où elle ne sévit guère.