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Critique de paulallan380


L'ouvrage est à la fois une mine d'informations et de bon sens. On pourrait presque reproduire tout ce qui s'y trouve sous forme de citations. L'analyse de J. F. Revel présentée, non seulement sous l'angle de l'économie mais aussi de la sociologie, nous aide à comprendre pourquoi, malgré l'évidence criante, les esprits rechignent à évoluer. Particulièrement en France, pays sous le joug de l'économie administrée, comme nul autre en Europe. J. F. Revel nous fait savoir qu'il a lu Bastiat, Mieses et Hayek. Au moins il sait de quoi il parle quand il défend ce qui tombe sous le sens, le libéralisme. C'est-à-dire la liberté et la responsabilité, le droit pour chacun d'entreprendre et d'échanger.
Il nous montre bien aussi que la formule « L'enfer est pavé de bonnes intentions » s'applique parfaitement au communisme.
Juste quelques petites réserves « périphériques ». A propos des Etats Unis. L'Etat américain a fini par avouer que les armes de « destruction massive » de Saddam Hussein n'avaient jamais existé. Concernant l'engagement américain contre la Serbie, l'écrivain Vladimir Volkoff, spécialiste de la désinformation et adversaire du communisme comme J.F. Revel, y était hostile.
Dans le cadre du Droit et de l'économie, J.F. emploie malencontreusement l'expression « justice sociale ». Dans son ouvrage « Droit, législation et liberté » (dans le premier des trois tomes de la traduction française de Raoul Audoin), Hayek démontre que cette formule est totalement dépourvue de sens.
A part ces petits détails, un livre à lire et relire. Cette « critique » est basée sur une relecture.
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