« Quatre ans peuvent être toute une vie. Et le monde dans lequel tu t’apprêtes à entrer s’ouvrira sur de nombreux autres mondes […]. Je ne suis pas surpris que tu t’en ailles. De tous mes enfants, tu es celui qui regarde toujours devant lui, qui voit toujours ce qu’il y a après le prochain virage. Mais tu ne dois pas oublier de sentir le sol qui est sous tes pieds. Songe à vivre là où tu te trouves, pas seulement là où tu crois que tu devrais te trouver. Sinon, tu finiras par ne vivre nulle part. »
Quatre ans peuvent être toute une vie. Et le monde dans lequel tu t’apprêtes à entrer s’ouvrira sur de nombreux autres mondes […]. Je ne suis pas surpris que tu t’en ailles. De tous mes enfants, tu es celui qui regarde toujours devant lui, qui voit toujours ce qu’il y a après le prochain virage. Mais tu ne dois pas oublier de sentir le sol qui est sous tes pieds. Songe à vivre là où tu te trouves, pas seulement là où tu crois que tu devrais te trouver. Sinon, tu finiras par ne vivre nulle part.
Pendant plus de dix ans, et plus particulièrement entre 1915 et 1922, j'ai accordé d'innombrables interviews, posé pour des séances de photographies et été l'objet de nombreux articles dans les revues de cinéma. Les somptueuses réceptions que je donnais dans ma propriété des collines de Hollywood attiraient parfois jusqu'à cinq cents invités, tandis que la première de chacun de mes nouveaux films faisait salle comble dans les cinémas les plus prestigieux du pays. J'étais un personnage aussi célèbre et reconnaissable qu'il était possible de l'être en ce temps-là.