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28 novembre 2013
On entendait les chiens aboyer et les coqs chanter

Des années après, La Lapine, comme un souvenir désuet, surgit, telle une phrase presque sans consistance, du passé mutilant…



L'histoire au scalpel. Des dialogues incisifs pour un enlèvement crapuleux. le Tapir, L'Horrible, La Lapine, Charlemagne et le Serfati. Des noms pour personnages et leurs actes…

Enlèvement, chantage et mutilation. Les actes. Les mots pour dire. Plus tard à Tanger, le surgissement du passé. Les mots et les cauchemars, le doute et la certitude. Les mots et la littérature. Paul Bowles.

Tuer ou tracer un trait.

Après l'évasion dans le kif, la fuite dans l'alcool et la fréquentation des maisons closes ?

« Il allait se confronter à un autre être humain. Un miroir serait placé en face d'un autre. Une répétition rituelle, à la fois superficielle et profonde, de reflets de plus en plus éloignés qui s'immergeraient dans la distance jusqu'au désespoir, commencerait ».

Rodrigo Rey Rosa nous invite, par sa plume subtile, à considérer un monde violent. Et à travers les actes de cet homme au pied artificiel, à nous interroger sur les artifices, les subterfuges, les hésitations ou peut-être la bonté d'un ange sans dieu.

« Avant d'arriver à la maison, il dut passer devant deux chiens qui semblaient perdus et un rat mort… »


Lien : https://entreleslignesentrel..
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