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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon, ce ne fut une grande révélation pour moi, le bouquin de Reynolds m'a laissé sur la touche, je n'ai pas réussi à atteindre le bout et j'en suis bien contrit.

Pourtant sur le papier un cocktail assez accrocheur et avenant :
# Une civilisation extraterrestre antédiluvienne qui a disparu dans des circonstances très mystérieuses, j'adore !
# On y adjoint un xéno-archéologue qui se balade avec son père version avatar, plus une tueuse à gage qui bosse pour une Demoiselle bien étrange et un équipage bourré aux implants dans un vaisseau littéralement gigantesque qui dépasse l'entendement.
# Pour couronner le tout, ajoutez une pincée d'entités étranges avec des noms à "coucher dehors" (Les Schèmes mystifs...), des groupes militants énervés qui mettent la pagaille, et un "chipeur" de soleil qui ne se livre pas facilement...
Bref, Reynolds jongle avec tout ce beau monde et je trépignais d'impatience de me lancer à l'assaut de ce pavé.

mais :

# L'histoire est complexe, parfois absconse et brumeuse, le récit est loin d'être simple (notamment les retours/flash back sans transition qui laissent perplexe...parfois je me suis demandé s'il ne manquait pas des pages...). On peut facilement être perdu si on n'est pas attentif. le début est assez brutal. Néanmoins, passé un certain seuil (le milieu du bouquin), ça commence à devenir plus clair.
# Les aspects politiques introduits dans le récit (les inondationistes à Resurgam) m'ont paru complètement inutiles.
# J'ai eu du mal avec le style de l'auteur que je trouve "rugueux", la lecture accroche, c'est pas limpide (de mon point de vue)
# J'ai relevé des longueurs assassines qui minent un peu la motivation (dés le début du bouquin)
# Il y a peu de planètes (2) ou de mondes à visiter or c'est un des aspects qui me séduit le plus. de facto, le huis clos dans le vaisseau "le spleen de l'infini" m'a rapidement lassé.
# Ici, pas de héros (ce qui en soi n'est pas problématique) mais les personnages sont loin d'êtres charismatiques. On aurait apprécié un peu plus d'empathie.
# C'est sombre et pas bien joyeux. Un bon point d'ailleurs sur l'atmosphère propre au "spleen de l'infini", on sent l'ambiance lourde qui peut dégénérer rapidement.

En somme j'aurais sans dû pu aller au bout en insistant un peu mais je n'ai pas envie de lutter, ça ne passe pas tout bonnement. Reynolds se mérite, à n'en pas douter.
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Livre offert par ma soeur que je lui avait désigné lors d'un manque de SF dans ma PAL, je dois avouer être plutôt mitigée sur ce premier tome des inhibiteurs. J'espère être plus enthousiasmée par la suite qui pourrait devenir des plus palpitante.

Tout d'abord sur la forme, le fait d'alterner les histoires de plusieurs personnages ne me dérange pas habituellement, mais si l'on rajoute les bonds chronologiques que cela engendre, cela devient difficile à suivre pendant un bonne partie du premier tome.
Pour ce qui est des environnements, même s'il manque un peu de "diversité planétaire" pour un space opera, je l'ai trouvé plutôt attractif.

Concernant le fond, j'ai trouvé les personnages un peu creux et c'est à mon goût une des plus grosses lacunes que j'ai pu observer dans cet ouvrage. Pour ce qui est de l'intrigue en elle-même, elle est assez complète et diverse. Elle met un peu de temps à démarrer mais nous tient en haleine jusqu'à la fin du tome et nous pousse à suivre l'aventure. Ce que je ferai volontiers dans les mois à venir.

En résumé à part sa chronologie désappointante ( à laquelle on finit par s'habituer) et ses personnages manquants de profondeur, L'espace de la révélation nous alpague dans son univers et nous pousse à explorer les mystères qui y résident avec une intrigue complexe et bien menée.

Une bonne découverte qui aurait pu devenir un coup de coeur si le travail des personnages avait été mieux mené.
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J'ai entendu parler pendant longtemps sur news://fr.rec.arts.sf de ce roman avant d'avoir l'occasion de le lire. Et, s'il a de nombreux aspects très intéressants, il n'en reste pas moins vrai que le niveau de reprise des différents éléments pourrait se situer à la limite du plagiat, même si d'aucuns parleront évidement d'hommage appuyé. Bref, avant d'aller au fond des choses, une rapide présentation s'impose. Dans ce roman, l'humanité a colonisé un grand nombre d'étoiles, et s'y est installée (en s'adaptant par génie génétique ou prothèse mécanique au besoin). Parmi toutes ces étoiles, on va évidement ne s'intéresser qu'à un très petit nombre, et en particulier une, sur laquelle une mission archéologique a lieu.Bien sûr, comme on est dans le monde du space-opera, les voyages à travers l'espace sont abondament décrits, même si le respect des contraintes relativistes(1) introduit un ensemble de contraintes tout à fait intéressantes. Dans cet univers, où les références sont déja foisonnantes(2), vont se déchirer quelques personnages dans un but assez difficilement exprimable (disons simplement qu'il y est question d'assassinat, de résurection, de possession, et d'autres notions du même ordre). Au vu de l'introduction, vous pouvez imaginer la teneur globale de cet avis : j'ai été déçu par ce roman. Et pas vraiment par un aspect particulier (ce qui est plus simple à expliquer) mais par l'ensemble. D'abord, par les personnages. On nous présente par exemple Dan Sylvestre(3), le personnage principal de l'intrigue, comme totallement machiavélique, mais à aucun moment ses agissements ne cadrent avec cette description. Il me paraît en effet bien plus tentant de le voir comme un visionnaire un peu atteint par la force de ses visions(4). Dans le même ordre d'idée, Volyova (qui nous est présentée comme largement au-delà de la psychopathie) n'a rien d'une folle, mis à part certains troubles du comportement et une collection d'armes à en faire rêver le pire des dictateurs. Finallement, le seul personnage qui tire son épingle du jeu est peut-être la tueuse, qui est "relativement" humaine et a des motivations compréhensibles(5). Dans le même ordre d'idées, lorsqu'on arrive enfin à comprendre le sens du récit, il se révèle assez simple, voire même téléphoné(6), mais perturbé par de très (trop ?) nombreuses intrigues périphériques. Bien sûr, ces intrigues occupent l'esprit (et les pages, pour arriver à un total de près de 900). Mais elles ne permettent cependant pas de constater que, là aussi, les précurseurs de [a:Alaistair Reynolds] sont assez nombreux. Entre le cycle du Centre galactique de [a:Benford|22645|Gregory Benford|http://photo.goodreads.com/authors/1224059011p2/22645.jpg], [b:Un feu sur l'Abîme|77711|A Fire Upon The Deep (Zones of Thought)|Vernor Vinge|http://photo.goodreads.com/books/1170900383s/77711.jpg|1253374] de [a:Vernor Vinge|44037|Vernor Vinge|http://photo.goodreads.com/authors/1215099239p2/44037.jpg], le sujet des secrets bien cachés de l'univers est plutôt bien couvert. Je ne crois pas que l'auteur ait eu une si bonne idée en souhaitant à nouveau le traiter. Surtout de cette manière. Finallement, il ne nous reste plus que le, ou plutôt les, décor. Là, heureusement, la déception est moins amère. Entre Chasm City et le spleen de l'infini, gigantesque nef spatiale en déliquescence, on est dans un univers très nostalgique, ou le meilleur est passé depuis longtemps, ce que vient d'ailleurs confirmer le métier d'archéologue de Sylvestre. Et ces variations sur le thème de l'abandon et de la ruine sont très bien trouvées(7). Finallement, il y a là trop de références pour que ce roman puisse être à mes yeux autre chose qu'une tentative, bien faite mais sans âme, de marier trop de sources. un peu comme une soupe dont les trop nombreux ingrédients s'étoufferaient réciproquement, je n'ai pas pu adhérer à un récit qui passait son temps en clins d'oeils trop appuyés à d'authentiques auteurs de space-opera(8) (1) Aucun mobile ne peut se déplacer plus vite que la lumière. Et, dans le même ordre d'idées, des effets relativistes apparaissant dès qu'on dépasse c/10 (où tout le monde aura reconnu c comme la vitesse de la lumière) font que le temps à bord des vaisseaux se rapprochant de c s'écoule nettement plus lentement qu'à l'extérieur de ceux-ci.(2) Sans effort, on peut penser à Benford, Simmons, Banks(3) Dont les yeux d'acier n'auront pas manqué de vous faire penser à un authentique démiurge : le Palmer Eldritch du [b:Dieu venu du Centaure|14185|The Three Stigmata of Palmer Eldritch|Philip K. Dick|http://photo.goodreads.com/books/1166585060s/14185.jpg|1399376] (encore une citation, et ça n'est pas la dernière, loin de là).(4) Ce dont l'auteur se justifie fort bien, du reste.(5) Parce que celles de Sylvestre tiennent avant tout du Deus Ex Machina(6) Typiquement, le coup de la demoiselle qui n'est autre qu'une ancienne copine de Sylvestre, c'est presque trop les feux de l'amour pour moi.(7) J'ai notamment adoré le système de "tramway" de Chasm City.(8) Je sais, je place Benford parmi ces auteurs alors que je dis toujours que ses romans sont au mieux des brouillons. C'est vrai, ses romans ne sont que des brouillons. Mais des brouillons riches de ses idées.
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L'univers décrit! Les technologies! C'est grandiose... ce type a une imagination de ouf mais le problème que j'ai avec Alastair, c'est la gestion des enjeux et les personnages. A un moment donné, ce qu'ils font et le pourquoi ils le font ne m'intéressent plus trop et je profite juste de la description du Space Opera Universe... comme si je lisais un guide touristique.
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En demi-teinte : oui l'univers est dense, oui les personnages sont complexes et attachants, oui l'histoire est intéressante ... mais pas totalement prenante, par manque de rythme. Ce roman aurait gagné à perdre 100 ou 200 pages ... Peut-être au 2ème tome ?
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