Une histoire de familles. Des prénoms comme s'il en pleuvait. Pas simple de les ranger dans l'ordre, ni de se laisser apprivoiser. L'histoire de cette fille sur la photo, tout au bout, souvent oubliée, ballottée. L'alternance des récits est plutôt bien menée. L'on arrive peu à peu à reconstruire sa vie, ses errances, ses abandons, à partir des figures qui la hantent. Le Grand réalisateur admiré, les enfants, ceux des autres toujours, la mère tranchante et fuyante, la sœur préférée souvent injuste et brusque. Suivre ces familles n'est pas désagréable au début, mais à la longue l'ennui pointe. En somme, c'est un roman sentimental, à l'écriture parfois malhabile (aïe les dialogues !), facile, 'clichetonneux'. Le fantôme d'Olivier Adam plane, désespérément, sur les remparts de Saint-Malo. Et si ce n'était pas, pour Karine Reysset, la bonne maison d'édition ?
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