Rah, je l'ai EU ! J'y suis arrivée. Non sans mal... Mais bon dieu quel chemin de croix, sans rire. (mais si, c'est de l'humour ! Enfin si vous connaissez pas le bouquin vous pouvez pas saisir... Arf !)
A la page 528 je me demandais encore ce que je faisais là, et ça n'aurait pas été une lecture commune de forum, je l'aurais sans doute abandonné en cours de route.
A. Rice s'est lancé dans le projet fastidieux de décrire des sorcières sur plusieurs générations, et c'est plus que fastidieux, c'est ennuyeux. D'autant que le système "archives" et rapports, dans les bouquins, de mon point de vue, ça va bien un peu, mais trop, c'est trop, c'est un des trucs qui blessent avec les nouvelles de Lovecraft parfois, mais là on atteint des sommets, parce qu'on en a en gros 500 PAGES !
Avec des répétitions multiples. On nous dit au moins dans 5 passages différents que Lionel a tué Stella, pour finalement nous décrire la scène par le menu quand on arrive à Stella dans les archives, mais tin, ON LE SAIT, ça va quoi !
Du coup les moindres petites répétitions de mots ou d'images m'ont prodigieusement agacée, alors que je trouve qu'A. Rice écrit plutôt bien dans l'ensemble. Les répétitions de ce type sont flagrantes dans le très court passage que j'ai mis en citation où Rowan tue Carlotta (le seul personnage un peu intéressant à mes yeux dans tous ces portraits de femmes stupides) . La même image de corps tordu pour les deux, deux fois le mot corps, trois fois le mot main en quelques lignes. La maison de First Street est décrite un milliard de fois au bas mot (bon j'exagère, je suis née du côte de Marseille...).
Et ça digresse, ça part (et ça revient souvent sur) dans des considérations familiales sur des personnages secondaires dont on a rien à braire, ça tourne en rond. Et je me suis grandement em.... sur pas mal de passages des fameuses archives, à part sur les deux premières sorcières. La fameuse "évolution" de Lasher que les archives sont censées nous décrire n'est évoquée qu'à demi-mots, on ne le découvre réellement que quand il s'attaque à Rowan.
Les seuls passages intéressants qui ont fait que je me suis accrochée jusqu'au bout sont, bien évidemment, ceux concernant Rowan et Michael.
Mais j'ai été super déçue par la fin.
J'ai trouvé Rowan la si forte, la si géniale, la si puissante, complètement stupide et faible à pleurer, sans déconner, c'est quoi cette larve qui se ment et qui ment à tout le monde à la fin du livre... Elle vire nympho, en plus. Non mais j'ai vraiment trouvé que c'était du grand n'importe quoi. Elle qui était censée être si différente des précédentes sorcières trop faibles qu'on nous a décrit par le menu pendant des plombes, ne marque finalement aucune différence, continue à se faire manipuler et fait très exactement ce que Lasher veut ? Non mais ho. Une limace pareille n'a rien d'une héroïne pour moi, et Michael, pas mieux... Je suppose que c'est destiné à la production d'une suite, seulement, manque de bol, ça me donne vraiment pas envie de la lire, la suite en question... D'autant que j'ai trouvé que Madame Rice surfait sur une facilité très marketing et actuelle en ajoutant des scènes de sexe pas forcément de bon aloi et d'un racolage saisissant, et quand j'ai ouvert le second tome au hasard pour savoir si j'allais continuer cette saga ou pas, tout à l'heure, devinez quoi, je suis tombée sur à peu près les mêmes scènes, et là, c'est tout parti direct au rangement dans la bibliothèque...
Bref ce bouquin est pour moi une assez grosse déception (Je m'attendais à donner la même note qu'à "entretien avec un vampire", qui m'avait un peu gonflée aussi, mais très nettement moins, c'est un fait, c'est pour cela que je viens de mettre mon avis sur celui-là aussi, mais avec cette fin que j'ai trouvée naze, ce sera moins.)
J'ai les deux suivants mais aucune envie de les lire. Un jour peut-être, si j'ai rien d'autre à lire (mais ça m'étonnerait que ça arrive...).
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J'ai abandonné. Je me suis accrochée autant que j'ai pu mais arrivé à la moitié, j'en pouvais plus. C'est dommage car on sent bien que l'histoire va être géniale mais c'est tellement long et plat... Piou..
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Mais que c'est long à lire et pas forcément intéressant . Ennuyeux à mourir ou est cet écrivain à la plume magique qui nous contait les histoires de Lestat le vampire. Une catastrophe, un pavé indigeste de plus de 900 pages ...
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