Citations sur Les Chroniques des Vampires, tome 12 : Prince Lestat .. (7)
(…) la seule raison de véritablement souhaiter le pouvoir était d’empêcher les autres d’en avoir sur vous.
« Tu es à présent l’hôte du Noyau, me rappelait Gregory, lorsque je protestais. Si tu ne t’abrites pas bien avant le lever du soleil, tous les jeunes brûleront ! » Comme si je l’ignorais ! En vérité, je n’y avais pas pensé une seconde avant d’engloutir le Noyau. Mais je le savais. Je le savais parfaitement.
Il se pencha vers moi et posa la main sur mon bras.
– Là où tu iras j’irai, là où tu vivras je vivrai, ton peuple sera mon peuple. Et parce que je n’ai et n’aurai jamais d’autre dieu, tu seras mon dieu.
« Quelle fine équipe, railla-t-il, sans faire cesser son rire métallique. Apprécies-tu leur compagnie ? Tu ferais mieux d’incendier cet endroit et d’en finir avec eux ! »
« Tu gaspilles ta rage », lui répondis-je.
– Non, mais il la rend passionnante. Ce n’est pas si gênant, la plupart du temps, vraiment pas. C’était un splendide euphémisme. À la vérité, j’aimais Amel.
« Traître ! cracha Amel. Salopard… »
Je fis de mon mieux pour ne pas sourire.
J’adore qu’on me traite de salopard. Je ne sais pas pourquoi, mais j’adore ça.
Dans mes rêves, je voyais une cité sombrer dans la mer. J’entendais des cris par milliers, les voix des mourants qui formaient un chœur aussi puissant que le vent et les vagues. Je distinguais également des flammes surpassant l’éclat du paradis. Le monde entier tremblait.