J'ai lu ce livre lors de sa sortie en kiosque, c'est donc avec beaucoup de recul que j'en fais ici la critique.
Fan d'
Anne Rice, lorsque j'ai vu ce nouveau roman apparaître sur les rayonnages, j'ai foncé tête baissée me l'acheter.
Assez déçue de Memnoch le Démon, j'ai ouvert ce livre avec une certaine anxiété. Je voulais retrouver la prose talentueuse d'Entretien avec un vampire. Je voulais retrouver Lestat le Vampire. Je voulais tressaillir, m'envoler et succomber aux crocs de ses chers vampires si passionnément décrits.
Et le Domaine Blackwood ne m'a pas déçue, dans le sens où je retrouvais un vampire digne d'intérêt. Quinn est un personnage intéressant, ambigu. On veut en connaître davantage. On veut suivre ses traces et connaître son histoire. le récit s'éloigne un peu des travers religieux d'
Anne Rice, grandement abordés dans ses derniers romans, et qui, à mon sens, deviennent parfois rébarbatifs.
En revanche, mais que s'est-il passé lors de l'écriture de ce roman ?
Anne Rice a-t-elle décidé de se consacrer à son histoire plutôt qu'à son verbe ? Ou bien le traducteur est-il si mauvais qu'il a pris un verre de vodka pour oublier toute sa médiocrité ? Bref, une écriture chaotique sur un récit pourtant plutôt réussi. Il y a du bon et du mauvais. de grands moments de génie, puis un vide absolu et abyssal d'un vocabulaire parfois peu adéquat.