Les Chroniques des Vampires, tome 9 : Le domaine Blackwood

Ce qui fascine avec l'écriture de Anne Rice, c'est ce don incroyable de raconter des histoires simples avec magnificence. L'esthétisme romantico-gothique de son style d'écriture fonctionne à chaque fois sur moi.
Dans cette neuvième chronique des vampires, nous suivons Quinn, un jeune homme issu de l'aristocratie qui occupe le manoir de Blackwood, la demeure familiale. Transformé malgré lui en vampire, il va raconter ses métamorphoses, de sa petite vie bourgeoise, son enfance tranquille entouré par des domestiques bienveillantes, à sa quête pour se débarrasser d'un ancien ami devenu encombrant.
Il ne cachera aucun détail : la haine viscérale qu'il éprouve pour sa mère, qui le lui rend bien, son adoration sans borne pour sa grand-tante, l'étrange relation qu'il entretient depuis sa naissance avec un fantôme dont il a fait son compagnon et l'amour de sa vie que sa nouvelle condition lui interdit.
C'est poétique et dur à la fois.
Le récit est écrit sous forme de journal intime avec parfois un côté épistolaire.
J'ai beaucoup aimé les descriptions de la transformation du manoir, l'aménagement du marais et la découverte de ce qui s'y cache. Un suspense bien entretenu alors que nous savons dès le départ que le protagoniste a perdu son humanité. le héros a un coté tragique, là aussi comme souvent avec Anne Rice. Un personnage torturé et terriblement attachant de par sa naïveté et son inadéquation au monde moderne.
Un personnage qui fait également le lien avec une autre de ses séries : la saga Mayfair et ses sorcières, que j'avais pareillement adorée.

Une autrice qui aura marqué mes jeunes années d'adulte. Quelle claque je me suis pris avec Entretien avec un vampire et ses deux suites ! Une autrice qui aura sans conteste inspiré plusieurs générations et permis au vampire de sortir de son carcan de mort-vivant sans âme pour en faire un témoin de nos époques les plus sombres.
Au-revoir Madame et merci.

Le début de fusion entre les deux Saga d'Anne Rice, Les Chroniques des vampires et les Sorcières entamé dans Merrick se concrétise dans ce volume, apportant beaucoup de réponses, et posant tout autant de questions, mais c'est comme un puzzle qui se met enfin en place.
Tarquin, surnommé Quinn, possède un superbe domaine construit par son ancêtre, Manfred Blackwood. Il est entouré d'une famille unie et aimante, tante, grands-parents, et une armée de domestiques complètement acquis à sa cause. Mais Quinn a un ami imaginaire qui déplaît à son entourage. Appelé Gobelin, il a pris de plus en plus de place dans la vie de l'enfant. Ajouté à cela, il s'est avéré que le petit pouvait voir les esprits et communiquer avec eux. D'autant plus inquiétant qu'ils foisonnent dans l'antique demeure.
Il ne manquait plus qu'une île mystérieuse, L'île du Démon du sucre, où le premier propriétaire du domaine se réfugiait de plus en plus fréquemment avant de disparaître. Bien entendu, Quinn va vouloir percer le mystère qui entoure ladite île et se lancera dans une longue aventure, au cours de laquelle, il demandera l'aide de Lestat.
Un livre incontournable si on veut reconstituer le puzzle, mais ce n'est pas un bouquin à lire vite fait sur un coin de comptoir de cuisine, il faut vraiment se plonger dedans pour démêler l'intrigue et surtout appréhender tous les personnages du récit. Alors installez-vous confortablement avant de vous lancer.

Relire du Anne Rice en 2020 alors que c'est une auteure qu'on a lu et relu pendant son adolescence, c'est (comme pour Stephen King d'ailleurs) toujours la crainte d'être déçu, de ne pas retrouver la magie noire de son écriture qu'on a tant aimé… Heureusement, dès les premières pages du Domaine Blackwood, on est emporté par la narration de Tarquin Blackwood qui va raconter à Lestat (et au lecteur) comment ce jeune homme, très grand et très beau, est devenu vampire. Ce nyctalope sensible est accompagné depuis son enfance par le mystérieux « Gobelin », une entité invisible, une vision déformée et exubérante de Tarquin. de fil en aiguille, nous allons ainsi faire de la délicieuse Lorraine McQuenn qui règne tout en douceur et volupté sur sa famille au sein du domaine Blackwood, magnifique et envoutant édifice à l'orée d'un gigantesque marécage labyrinthique qui peut abriter bien des secrets…

Comme tout bon roman de Anne Rice, il est absolument impossible de décrocher de la lecture du Domaine Blackwood ! Plus les révélations pleuvent, et plus le mystère s'épaissit. La relation entre Tarquin et Gobelin est d'une ambiguïté déroutante, leur histoire commune s'avère palpitant à suivre. Les fantômes seront aussi de la partie dans ce macabre et sensuel récit d'épouvante. le fait que l'histoire soit racontée à la première personne du singulier lui donne un cachet beaucoup plus intimiste, et de fait on est souvent ému par la personnalité de Tarquin, un être singulier qui va chercher à connaître tous les secrets interdits, fut-ce au péril de sa vie. La mort est bien sûr omniprésente et plane sur les destins de chaque protagoniste, mais Anne Rice n'oublie jamais de nouer des relations réalistes très fortes, ce qui fait que nous ne lisons pas un livre fantastique désincarné, mais au contraire une immense saga familiale qui baigne dans le surnaturel.
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Depuis longtemps j'étais impatiente de lire les romans de la série des vampires qui croisent celle des sorcières Mayfair. Pour être honnête, j'ai été un peu déçue par le roman Merrick notamment parce qu'Anne Rice n'a pas vraiment intégré les personnages existants de la famille Mayfair. J'en attendais donc plus de celui-ci.


Et enfin, j'ai été complètement satisfaite de ce roman. Il a même été au-delà de mes attentes. Dans celui-ci, le monde vampirique et les personnages charismatiques de la famille Mayfair se croisent enfin. J'ai retrouvé avec un immense plaisir Rowan, Michael, Mona, et surtout Julien Mayfair.

Encore une fois, Anne Rice m'a subjuguée par son talent de conteuse puisque dans le domaine Blackwood, le récit de la vie de Tarquin est ce qui prend la plus grande partie de l'histoire. Par cet aspect, je retrouve un peu l'esprit du premier tome de la série des sorcières Mayfair, le lien maléfique, que j'ai adoré. En tout cas le récit est fascinant et passionnant. Il m'a été difficile de lâcher l'histoire le soir avant de dormir…

On y fait également la connaissance de nouveaux personnages aussi intéressants qu'effrayants, comme Petronia ou Rebecca.

En ce qui concerne Lestat, son rôle a été plutôt passif dans cette histoire puisque l'accent a été mis sur Tarquin, ce qui a rendu l'histoire très intéressante. Néanmoins maintenant que les bases sont posées et que la rencontre entre les deux mondes a eu lieu, j'espère que Lestat aura une présence un peu plus active dans le prochain roman.

En conclusion, ce roman est vraiment le roman que j'attendais permettant de croiser les deux séries. Il crée parfaitement le lien entre deux mondes fantastiques qui se complètent. Je dirais même qu'Anne Rice a réussi un début de fusion de ces deux mondes. J'ai hâte de lire la suite et de voir comment l'auteur a poursuivi cette fusion. On parle d'univers Harry Potter par exemple. Je pense qu'il est également juste de parler d'univers Anne Rice.

C'est le 1er et seul Anne Rice, que j'ai lu, et je ne le regrette pas! Tarquin Blackwood est d'une élégance sans nom, et cultivé, tout ça dans un décor somptueux.
Tout me manque, les personnages, l'histoire, jusqu'à la mousse espagnole!
J'attend avec impatience Prince Lestat (encore un an à patienter).

Ayant déjà lu quelques livres de la saga des vampires et de Lestat, j'ai commencé ce roman avec anticipation et je n'ai pas été déçue le moins du monde... c'est même de loin le meilleur livre d'Anne Rice que j'ai lu pour l'instant.
L'histoire de Tarquin ou Quinn est magnifique (enfin, je me comprends) et la façon dont il a été transformé en vampire est assez particulière... ^^
Un très bon roman que je recommande grandement aux vrais fans de vampires (les fans de Twilight ou autre bit-lit à l'eau de rose... Dehors !)...

Bon, ok, il n'y a que Anne Rice qui réussisse à me faire ça !

Elle me fait gober presque 600 pages en me rendant accroc aux personnages alors qu'il s'agit d'un récit au trois quart basé sur la narration, à la première personne, de la vie d'un seul homme : Tarquin Blackwood.
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