Citations sur Les chroniques des vampires, tome 1 : Entretien avec .. (92)
« seul celui qui ne porte aucun intérêt à son existence est parfaitement libre, car il a la force extraordinaire d'être prêt à mourir. »
« ma raison me dictait : dors. mais au plus profond de moi, elle m’ordonnait : rêve. »
« je crois que j’ai porté les mains à ma tête, à la manière des humains qui, lorsqu’ils sont trop troublés, se couvrent le visage d’instinct, cherchant à atteindre leur cerveau comme s’ils pouvaient se percer le crâne et masser cet organe vivant pour apaiser sa souffrance »
Nous marchions côte à côte, de cette démarche agressive et aveugle propre aux hommes ivres qui, emplis de haine envers leurs prochains, se sentent invincibles.
“It was as if when I looked into his eyes I was standing alone on the edge of the world...on a windswept ocean beach. There was nothing but the soft roar of the waves.”
Car, si dieu n’existe pas, nous sommes les créatures pourvues du plus haut degré de conscience de l’univers. Nous sommes les seuls à comprendre le passage du temps et la valeur de chaque minute de chaque vie humaine. Et ce qui constitue le mal, le véritable mal, c’est de prendre une seule vie humaine. Que l’homme dont nous prenons la vie ait été destiné à mourir le lendemain, ou le surlendemain, à mourir de toute façon…, cela ne compte pas. Parce que, si Dieu n’existe pas, cette vie…, chaque seconde de cette vie…, c’est notre seule richesse.
De quel droit avais-je été si déçu de Lestat, que je l'en avais laissé assassiner ! Parce qu'il ne voulait pas me montrer ce que je devais trouver en moi-même ? Qu'elles avaient donc été les paroles d'Armand ? Le seul pouvoir qui soit n'existe qu'en nous-mêmes...
Je rêvais trop. Je rêvais trop longtemps, dans cette prison qu'était le navire, dans cette prison qu'était mon corps, ce corps asservi au cycle des jours et des nuits, comme aucun corps de mortel ne l'a jamais été. Finalement, les montagnes de l'Europe orientale accélèrent les battements de mon cœur, porteuses d'espoir, espoir unique que quelque part dans cette campagne primitive nous pourrions apprendre pourquoi, sous le regard de Dieu, cette souffrance avait le droit d'exister — pourquoi, sous le regard de Dieu, elle avait pu commencer, et comment, sous le regard de Dieu, elle pourrait finir. Sans ces réponses, je le savais, je n'aurais pas le courage d'en finir moi-même.
« j’ai levé les yeux vers elle. son visage était si doux, si beau et, soudain, tellement mien. »
Les gens qui cessent de croire en Dieu ou en tout ce qui incarne le bien continuent de croire au diable. Je ne sais pas pourquoi. Non, vraiment, je ne vois pas pourquoi. Le mal, c'est quelque chose de toujours possible. Et le bien, c'est quelque chose d'éternellement difficile.