Toujours aussi jouissif ce
Jorn Riel trop méconnu à mon goût. Il aime et respecte ses personnages, chasseurs-pêcheurs du grand froid, un peu rudes, taiseux, peu instruits mais oh combien généreux, respectueux de l'autre, peu exigeants et contents de leur sort.
Comme dans les autres livres de Riel, le roman est construit de petites histoires vraies qui se passent à l'époque des derniers chasseurs du Groënland oriental, isolés les uns des autres par des centaines de kilomètres de glace et pourtant toujours prêts à se rendre visite pour partager une gnôle ou une bouteille de bon vin. C'est un portrait léger, avec des petites touches d'humour, et même parfois des scènes dignes de
Buster Keaton, de ce monde aujourd'hui disparu, dans lequel les relations humaines, la solidarité, l'attention aux autres comptaient bien plus que la richesse ou le confort matériels.
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