C'est ma première lecture de
Mario Rigoni Stern. Si le style, bien qu'il s'agisse d'une traduction, ne m'a pas enthousiasmé, je retire de ce récit autobiographique de nombreuses réflexions historiques sur le second conflit mondial. Les incohérences du parcours guerrier de l'auteur entre la frontière franco-italienne, l'Albanie et la Russie de 1940 à 1943, reflètent celles du gouvernement fasciste de Mussolini, toujours subordonné, dans ses décisions, à celles d'Hitler. Les fascistes guidaient en aveugles la nation italienne à partir de leurs rêves et de leurs idées fantasques aux goûts de grandeur et d'aventure. le jeune
Stern partageait ces rêves virilistes par son penchant montagnard à l'effort et à l'endurance. Et ce récit met en scène la désillusion progressive du jeune soldat endoctriné face aux inconséquences des gouvernants et à leur terrible violence.
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