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4,12

sur 489 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai déjà eu une première rencontre récemment avec cette auteure. J'ai donc fait une nouvelle lecture car l'occasion s'est présentée. Mais ce fut plutôt une déception. Je pensais trouver de la musique, le monde de l'opéra et ses coulisses. Au lieu de ça, j'y ai découvert beaucoup de guimauve. Les romances ne me dérangent pas, mais là, c'est trop pour moi. Trop de sentiment, trop d'excès, trop de personnages qui n'ont rien d'autre en tête que l'amour et qui sont trop superficiels.
Malgré ça, il faut avouer que ça se lit vite et bien. Je suis allée au bout sans effort. le style est agréable, même si j'avais envie de coller des claques à Rosanna. Ca reste une lecture de vacances facile et qui devrait plaire aux amateurs de romance.
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"J'étais heureuse moi aussi, mes rêves ne se projetant pas plus loin que le lendemain."

Tous les ingrédients étaient pourtant réunis dans cette romance pour que je sois complètement captivée, à savoir une relation passionnelle entre une cantatrice et un ténor, des impasses sur la vérité, des vies qui basculent, des secrets du passé, des rebondissements.. Et bien non ! Pas complètement.. et parfois même pas du tout.

Une romance entre Roberto et Rosanna « republiée » chez Charleston poche, l'éditeur au féminin.

"Sempre libera"


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"La reine du roman féminin", est-il annoncé sur le bandeau rouge qui ceint le livre. Cela me laisse dubitative... Qu'est-ce qu'un roman féminin ? Y'a-t-il des livres pour hommes et des livres pour femmes ?

Après avoir lu quelques tomes des Sept Soeurs de la même auteure, j'ai eu envie de lire un autre roman De Lucinda Riley. Parce que je me suis bien laissée embarquer par sa plume facile et ses histoires de familles et de passions dans cette saga incontournable.

Si j'ai bien retrouvé la plume facile, les personnages entiers et les pages qui se tournent sans qu'on s'en aperçoive, j'ai néanmoins été parfois déçue par le côté un peu trop "fleur bleue" de dialogues sans fond, très superficiels. "Ti amo, cara", "Je ne peux pas vivre sans toi", "Tu es tout ce que j'ai"...
J'ai apprécié l'univers de l'opéra même s'il n'est que peu travaillé. Mais il y a d'autres éléments un peu grossiers voire clichés : le ténor volage et infidèle, le frère qui veut rentrer dans les ordres, la quadra richissime et adultère...

Un roman divertissant donc, mais pas franchement mémorable je pense. J'espère que ce n'est pas la définition du "roman féminin"!
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A travers une confession écrite alternant courts passages au présent et longs flashbacks, Lucinda Riley explore l'amour fusionnel, passionnel jusqu'à l'obsession avec comme thème de fond le monde de l'opéra.

Je dois avouer que c'est cet aspect qui m'avait donné envie de lire ce roman et j'aurai tellement aimé avoir plus d'éléments sur le travail des chanteurs, sur la création des opéras alors que cela reste vraiment très minimal.


La belle italienne est une histoire d'amour mais j'ai eu du mal à ressentir à l'attachement pour les deux personnages principaux que sont Rosanna et Roberto qui semblent très caricaturaux et excessivement énervant. J'ai de loin préféré l'histoire de certains personnages secondaires beaucoup plus humains, attachants et émouvant dans leurs relations. J'ai apprécié la relation qui unit Rosanna à son frère qui est très attendrissante.

Un secret apparait dès le début du roman, si j'ai bien compris l'intérêt que revêt ce secret dans la suite de l'histoire, à savoir rajouter du suspens sur comment et quand il sera révélé et si cela aura des conséquences sur les personnages, je ne l'ai pas trouvé forcément très utile dans l'histoire.

Malgré le fait que l'histoire principale soit assez mièvre et agaçante, le style de l'auteure permet une fluidité dans la lecture et l'on tourne les pages sans s'en rendre compte.

La note de Lucinda Riley en début de roman explique l'origine du roman et cela permet aussi d'être peut être plus indulgente dans ma critique et de le voir comme un « premier roman » avec ses faiblesses et ses forces.

La belle italienne n'est pas une lecture que je conserverais longtemps en mémoire. Un roman qui se lit vite avec pour thème de fond le monde de l'opéra mais en effleurant seulement la surface, avec des personnages principaux exaspérants et des secondaires qui tentent de rehausser le tout sans y parvenir. Ce n'est pas un coup de coeur et je ne conseille pas lorsque l'on a commencé la saga Les sept soeurs.
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Hello Hello

J'ai eu le plaisir la semaine dernière de me plonger dans cette lecture, écrit par une autrice que je ne connaissais pas, mais qui apparemment plait beaucoup au public féminin depuis déjà plusieurs années!

Dans La belle italienne, on découvre le personnage principal, Rosanna , qui un jour décide d'écrire à son fils Nico ses mémoires. Au travers de ses lettres, Rosanna revient sur un pan de sa vie, pour raconter son histoire, et aussi son histoire d'amour, avec celui qui fut son premier amour, et le père de Nico.

L'histoire commence à Naples, où Rosanna mène une vie ordinaire avec ses parents, qui tiennent un pizzeria, son grand frère Lucca et sa grande soeur Carlotta.

Alors que Rosanna, la toute petite dernière de la famille, est plutôt en retrait, et vit dans l'ombre de sa charismatique de soeur, sa vie bascule le jour où elle rencontre Roberto Rossini, un ténor plein de charme et à l'aube d'une riche et belle carrière. Celui-ci découvre que Rosanna, alors âgée de 7 ans, possède une voix en or. Il recommande alors chaudement à ses parents de lui faire prendre des cours, afin qu'elle puisse plus tard rejoindre la Scala, qui est la voie royale pour débuter une carrière dans le chant lyrique.

Les parents de Rosanna ne prennent pas vraiment la mesure du talent insoupçonné de leur fille, tout à leurs préoccupations ordinaires, et décident de ne pas faire cas de ce précieux conseil donné par Roberto!

C'était sans compter avec la détermination et la générosité de Lucca, qui décide d'aider discrètement sa petite soeur à vivre ses rêves.

Il faudra du temps à Rosanna pour intégrer la Scala. Et également affronter de difficiles épreuves familiales.

Et au-delà de tout espoir, sa magnifique voix va l'aider à accéder à un monde dans lequel elle va s'épanouir artistiquement, et va vivre pleinement son amour en duo sur scène, où au coeur de Londres ou de la campagne anglaise.

Après avoir atteint les sommets, Rosanna va devoir affronter les mensonges du passé, les démons de son mari, et les siens.

J'ai beaucoup aimé cette histoire.

Car elle est d'abord touchante. de part les intrigues qui y sont abordées. Bien que l'histoire gravitant autour de Rosanna, nous rencontrons d'autres personnages, qui ont chacun leur histoire et leurs intrigues. L'autrice s'attache à nous faire découvrir pour chacun quels sont leurs désirs, leurs espoirs, leurs doutes et leurs peines. Tout au long de ces années, nous les voyons évoluer, et affronter leurs choix. Certains vivront des moment douloureux. Mais la plume délicate et pudique de l'autrice met un voile de douceur sur ces moments parfois cruels. Et la lecture reste agréable, même si la gorge ne noue parfois.

Au delà d'un récit riche en intrigues et en émotions, j'ai beaucoup apprécié l'épaisseur qui a été donné aux personnages. On sent que leur psychologie a été travaillé et qu'ils ont été façonnés avec précision. Ils sont riches de nuances, de contradictions, de réflexions. Il n'y a pas de personnages stéréotypés. Ils ont une véritable âme.

Délibérément, je ne rentre pas trop dans les détails. Pour laisser place au plaisir de la découverte, lorsque vous ouvrirez les premières pages ce livre.

Je ne peux que dire que je le recommande chaudement, tant il est poignant et bouleversant.

De belles histoires y sont contées. laissez-vous porter par les mots de Lucinda Riley.

Emi Lyne.
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On sent la plume qui sait raconter des histoires, tenir son lecteur en haleine et camper des personnages attachants. Mais on sent aussi qu'il s'agit d'un des premiers romans de Lucinda Riley. le roman est très romancé, presque un Harlequin, avec certaines longueurs et passages inutiles. Un peu trop gnangnan aussi par moments.
Bref, j'aime beaucoup l'auteure, mais là, c'est un peu trop et c'est loin d'être mon préféré.
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J'ai beaucoup de mal à savoir comment aborder cette chronique. La Belle Italienne fait partie de ces romans où il est difficile de se prononcer tant les points négatifs et les points positifs sont aussi nombreux les uns que les autres.

Alors commençons par les points négatifs. Si j'avais déjà pu apprécier auparavant l'écriture de Lucinda Riley et ses talents de conteuses dans ses autres romans (parmi lesquels Les Sept Soeurs, Tome 1 – Maia), ici, je ne sais quoi en penser. Est-ce un état d'esprit moins disposé à ce moment-là pour vraiment apprécier cette lecture ? En tout cas, cette fois j'ai eu beaucoup plus de mal à me laisser prendre par l'histoire.
Pourtant, le point départ était plutôt alléchant, même si très classique : Naples, l'opéra, une jeune fille au talent prometteur devant surmonter toutes les plus dures épreuves de la vie dans sa quête du bonheur. C'est donc très enthousiaste que je me suis lancée dans cette lecture dès sa réception. Mais là ça a été la douche froide. Dès les premières pages, on sent une certaine lenteur. Pensant que cela n'allait pas traîner, j'ai donc continué. Mais celle-ci finit par s'installer donnant une histoire qui traîne vraiment en longueur. Pourtant, je me suis accrochée et arrivée à la moitié du roman, j'ai été étonnée de voir à quel point la petite Rosanna avait bien grandi et surtout, de voir à quel point, je ne m'y étais absolument pas attachée… Ni à aucun autre personnage. Là, ça a été l'incompréhension la plus totale car l'auteur semblait pourtant avoir donné tous les éléments qu'il fallait pour s'attacher à eux. J'ai donc reposé quelques jours le livre afin de le reprendre plus tard et peut-être, mieux l'apprécier. Malheureusement, cela n'a pas été le cas. Très rapidement, j'ai ressenti une certaine lassitude et si j'ai fini par trouver Rosanna un peu plus attachante, d'autres personnages ont continué, à défaut de m'intéresser, à m'agacer. Or, il est très difficile d'apprécier un roman si l'on ne parvient pas à apprécier a minima les personnages. Quand je dis « apprécier », cela ne veut pas forcément dire que j'attends un personnage exemplaire, bien au contraire. Mais j'aime voir le travail d'un personnage réalisé par l'auteur, jusqu'où celui-ci est capable de creuser dans sa personnalité. Sauf que là, je ne sais pas si c'est l'auteur qui tient trop son lecteur à distance ou bien si ce sont ses personnages qui manquent de profondeur… Bref, vous l'aurez compris, on ne risque pas de frôler le coup de coeur avec ces quelques points.

Heureusement, quelques points positifs sont malgré tout à relever et viennent agréablement compenser tout ce qui est dit plus haut. À commencer bien entendu par le style d'écriture à proprement parler de Lucinda Riley. Celui-ci est toujours aussi fluide et agréable, tout en simplicité, sans venir alourdir un récit déjà très lent. Bien que l'histoire en elle-même n'ait pas réussi à me captiver, c'est donc grâce au style d'écriture que j'ai pu enchaîner. Par ailleurs, je déteste renoncer à une lecture, même si je n'accroche pas. Donc j'ai persisté et le sort de Rosanna ainsi que de son frère, seuls personnages réellement attachants, ont malgré tout fini par piquer ma curiosité. C'est bien ce qui m'a permis d'aller jusqu'au bout du roman et quelque part, j'en suis satisfaite car en dépit de tout ses défauts, on ne peut complètement rester insensible à Rosanna.


La Belle Italienne est donc un roman qui se laisse apprécier bien que n'ayant aucune particularité lui permettant de se détacher du lot commun. Roman d'une vie, s'il n'est pas une mauvaise lecture, il n'en est pas pour autant un roman exceptionnel dont l'histoire de ses héros marque le lecteur. C'est donc un avis partagé que je vous livre ici. Pour terminer, je tiens à remercier les Éditions Charleston pour leur envoi.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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La belle Italienne est un roman qui raconte l'histoire de Rosanna Menici, âgée de onze ans lorsque, pour la première fois, le ténor Roberto Rossini entend sa sublime voix. Sur ses conseils, elle commence à prendre des cours de chant, financés par son frère, et se promet d'épouser un jour l'homme à l'origine de sa vocation.

J'étais très emballée par le thème de ce roman, à savoir celui de l'opéra, et… grosse déception à ce niveau. le sujet n'est pas vraiment exploité, et tend à s'amenuiser (voire presque à disparaître) à mesure que l'on progresse dans l'histoire. J'aurais voulu ressentir la voix de Rosanna, sa présence sur la scène, les rôles qu'elle interprétait, mais non, rien de tout cela. le récit se concentre surtout sur la romance (ou plutôt les romances, car il y en a plusieurs), au détriment du reste.

Le problème, c'est que je ne me suis pas attachée à Rosanna. Il est dit à plusieurs reprises que la voie qu'elle suit ne sera pas facile, qu'elle devra être assidue, se faire une place parmi les rivalités et les jalousies de la Scala, mais au final, elle ne traverse aucune épreuve. du moins aucune épreuve qu'elle ne se crée pas elle-même, aussi, au lieu de m'inspirer de la compassion, m'a-t-elle davantage fait l'effet d'une pourrie-gâtée.

Malgré le fait que sa famille ne roule pas sur l'or, son frère parvient à lui payer sans souci des leçons de chant pendant près d'une décennie, et pour ce qui est des rivalités, eh bien, la seule qu'on lui connaîtra vraiment, c'est Donatella, et elle consiste à savoir qui partagera le lit de Roberto plutôt que la scène avec lui… À aucun moment on a le sentiment que Rosanna peine pour obtenir ce qu'elle désire, mais plutôt que tout lui tombe du ciel.

Quant aux éléments qui auraient pu apporter une touche dramatique à son histoire, elle s'y résigne assez vite, quand elle ne les accueille pas avec une passivité désarmante, notamment en ce qui concerne son installation en Angleterre. Elle ne semble pas spécialement chamboulée (ou, si elle l'est, ce n'est que brièvement) par le fait de devoir abandonner sa famille, son mentor, la Scala, son Italie natale… Tant qu'elle a Roberto, le reste importe peu, à ses yeux.

Ce qui inclut également sa carrière. Alors que Rosanna ne semblait vivre que pour le chant, même y renoncer ne semble pas lui coûter grand-chose. J'ai passé des pages et des pages à espérer un revirement de sa part, un grand retour sur scène et… il est expédié en une poignée de lignes. Ce qui souligne encore plus la place superficielle qu'occupe en fin de compte l'opéra dans ce roman.

Les personnages secondaires sont un peu plus attachants que les protagonistes à mon goût (en tout cas Luca, Abigail, Stephen, Ella et dans une moindre mesure Paolo), même si la relation entre les deux premiers ne m'a pas convaincue. J'ai lu leur amour, mais je ne l'ai pas ressenti. Il m'a inspiré autant d'émotions qu'une liste de courses : ni passion, ni déchirement, ni bouleversement… On est à des kilomètres des Oiseaux se cachent pour mourir et de la romance entre Meggie Cleary et Ralph de Bricassart.

Je ne recommande pas ce roman, juste passable selon moi. La plume De Lucinda Riley ne m'a pas davantage séduite que dans La jeune fille sur la falaise, les personnages ne sont pas mémorables, et si la perspective de me plonger dans l'univers de l'opéra m'a emballée de prime abord, j'ai très vite déchanté en comprenant qu'il ne servait en réalité que de cadre à l'histoire d'amour.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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J'ai été assez déçue de cette lecture. J'entendais et j'entends toujours que du bien de l'auteur, sur sa série des septs soeurs, sur ses romans, son style et ainsi de suite. J'avais donc de grands espoirs à son propos en me lançant dans ce qui aura été ma première incursion dans son oeuvre. Passé la centaine de pages, le verdict est implacable : il fut certain que je ne le terminerais pas. J'ai trouvé ce roman trop superficiel bien que passionné. Les événements ainsi que l'évolution des protagonistes et le style faisaient davantage penser à un scénario de film plutôt à un roman qui aurait pris son temps pour planter les décors, tisser les liens, retranscrire la langueur et la passion italienne. Je n'ai donc ni voyagé, ni su m'attacher aux personnages. Cependant, malgré tous ces défauts, je dois reconnaître que Lucinda Riley a de la ressource et qu'elle sait rebondir. Et qu'elle a une bonne excuse pour pardonner que ce roman n'a pas pu exercer son emprise sur moi : La belle italienne fait partie des premiers romans qu'elle a écrit et non parmi ses derniers. Il n'a été édité que bien des années après sa rédaction. de fait, je peux dès lors comprendre les erreurs de "débutant", le manque de profondeur. Je ne resterais pas sur cette expérience loupée et tenterais bien sûr de lire le reste de ses livres qui se trouvent dans ma PAL et je garde la foi ;-)
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Rosanna n'est encore qu'une petite fille parmi tant d'autres, logiquement destinée à rester dans son village napolitain au sein de sa modeste famille, lorsqu'elle rencontre Roberto Rossini, un futur ténor prestigieux et grand amateur de femmes, qui remarque son don exceptionnel pour le chant. Grâce à sa recommandation, elle devient boursière dans une prestigieuse école à Milan, vouée à devenir une grande cantatrice… et à recroiser la route du ténor pour le meilleur et pour le pire.

Voici donc la réédition de l'un des premiers romans de Lucinda Riley (publié sous un autre nom), qui nous entraîne dans le monde difficile et exigeant de l'Opéra. Des années de travail incessant, de don de soi avec toujours le risque de l'échec, le tout dans un climat de jalousie et de rivalité entre chanteurs, de quoi fournir la passionnante trame de fond à une histoire d'amour hors normes avec la Scala de Milan comme décor.

Car très vite il n'est plus question que de la passion déraisonnable qui va unir Roberto et Rosanna ; plus âgé qu'elle, il séduit absolument toutes les femmes qui croisent sa route, et il est dès le départ difficile d'imaginer qu'il en sera autrement avec notre héroïne et que leur histoire n'en subira pas les romanesques conséquences : vengeance, enfant caché, chantage, souffrance… L'intrigue ressemble parfois à un soap opera, très agréable à suivre mais aux personnages quelque peu caricaturaux : ce Roberto colle à tous les clichés du chanteur à femmes que même sa passion pour Rosanna ne va pas assagir, pire, elle va faire de l'un et de l'autre des monstres absolus d'égoïsme qui m'ont particulièrement exaspérée. Rosanna n'est finalement guère plus attachante, n'hésitant pas à abandonner sa famille d'origine.
Plus intéressant, plus complexe et plus nuancé est son frère Luca qui a toujours veillé sur elle et se découvre une vocation mystique, qui aurait presque mérité un roman à lui tout seul, avec la découverte d'un dessin de Leonard de Vinci en sous-intrigue.
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