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Critique de ATOS


Rilke n' a que vingt trois ans lorsque qu'il rédige ces notes. La mélodie de choses qui font ressortir toute la beauté de son geste. Celui de l'Art, celui de l'Être, celui de la poésie.
C'est à l'arrière plan que Rilke nous demande de porter, de considérer, notre regard. Cet arrière plan que met en scène si prodigieusement de Trecento. le plan d'une note : Une mise en scène portée par le choeur. L'heure devra survivre à l'instant, et à égale demeure, l'homme doit vivre le moment. L'arrière plan préfigure. Mieux tous y figurent. le fond, cet arrière plan, porte l'intégralité d'une oeuvre, qu'elle soit faite de pigments ou de verbe. Qu'elle soit théâtre, ou peinture, l'intelligence du geste doit reposer sur l'arrière plan, être soutenu par le choeur. La base, le fondement même de tout ce qui se meut ne peut s'épanouir, exister réellement que par la reconnaissance de l'ensemble. C'est à cet instant que se crée la vision, dans la lueur émise par le choeur.
Au commencement donc était le Tout, et pour finir... bien au delà de nous.

NB : Présente édition : Version bilingue

Astrid Shriqui Garain
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