C’est bai-quin la fille modèle, une pleureuse professionnelle (…) Parler, pleurer ce sont des signes que le chagrin est supportable. Ne plus pouvoir parler ou pleurer c’est le summum de la douleur. Mais si on ne s’exprime pas, les autres ne vont pas comprendre non plus.
Au cimetière, il n’y a plus que des morts. Et la mort ne fait pas de distinction.
Être grande, c’est avoir plein d’ennuis. Devoir étudier, trouver un travail, gagner sa vie, jamais de repos.
Un processus pour se souvenir du défunt et lui dire au revoir. Donc les obsèques sont plus là pour les vivants que pour le défunt ?
Surtout, ne renonce jamais.
Car poursuivre ses rêves, c'est le privilège des vivants.
On accompagnait les morts et en même temps on éduquait les vivants.
Ne plus pouvoir parler ou pleurer, c'est le summum de la douleur.
Un processus pour se souvenir du défunt et lui dire au revoir...
Donc les obsèques sont plus là pour les vivants que pour le défunt ?
Dans la société, tout ce qui n'est pas noir n'est pas forcément blanc.