Citations sur Héros de l'Olympe, tome 4 : La maison d'Hadès (109)
- Reyna, tu es trop modeste. Traverser la moitié du globe pour répondre à l'appel d'Annabeth parce que tu savais que c'était notre meilleure chance de ramener la paix? C'est plutôt carrément héroïque.
Reyna haussa les épaules.
- Dixit le héros qui est tombé dans le Tartare et qui a su en sortir.
- Il a été aidé, dit Annabeth.
- Ah oui, c'est clair, dit Reyna. Sans toi, je crois que Percy serait fichu de se perdre dans un sac en papier.
- Exact, confirma Annabeth.
- Hé! protesta Percy.
- On est arrivés, annonça Léo. BA NA NA NA! BANANANA SPLIT!
- On pourrait pas laisser Valdez en Croatie? demande Frank en levant les yeux au ciel.
Nous servons les vaincus et les aigris, dirent les arai. Nous servons les morts sauvagement assassinés qui ont réclamé vengeance dans leur dernier souffle. Nous avons beaucoup de malédictions pour toi.
Percy sentit l'eau de feu qu'il avait dans l'estomac lui remonter dans l'oesophage. Si seulement le Tartare avait de meilleures boissons à offrir, ou alors un arbre aux fruits anti-reflux gastrique, songea-t-il.
- Je vous remercie, mais ma mère m'a dit de ne jamais accepter de malédiction de la part d'un inconnu.
Léo avait tellement décroché qu'il ne se rendait pas compte que Jason parlait toujours.
- ... la Maison d'Hadès, disait-il. Nico ?
Nico s'avança.
- J'ai communiqué avec les morts hier soir.
Il pouvait balancer ce genre de phrases comme ça, aussi facilement qu'il aurait dit : J'ai reçu un texto d'un pote.
- Qu'est-ce que vous voulez? rétorqua Annabeth en essayant de garder une certaine assurance.
La voix gloussa méchamment.
Vous maudire, bien sûr! Vous infliger mille morts au nom de notre mère la Nuit!
- Mille seulement? murmura Percy. Ah ça va. J'ai eu peur...
– Jason apportera une touche de "grâce" à ma salle du trône.
– Joli ! marmonna Piper. Il t’a fallu toute la journée pour la trouver, ta blagounette ?
A y bien regarder, Léo passait plus de temps à s'écraser qu'à voler.
S'il y avait des cartes à prime pour accidents fréquents, il aurait déjà au moins le platine.
- Alors, il s'appelle comment, ton fleuve de feu ?
- Le Phlégéton, répondit Annabeth. Resté concentré.
- Le Phlégéton ? Serieux ? (il fit un pas de plus en se tortillant. Ils étaient arrivés au tiers de la paroi : encore assez haut pour mourir en cas de chute.) ça fait un peu Téléthon.
- S'il te plaît, ne me fais pas rire.
- J'essaie juste de détendre l'atmosphère.
- Merci, gromella-t-elle en ramenant de justesse son mauvais pied qui avait failli glisser du rebord. Je sourirai dans ma chute mortelle.
- T'as un stylo ? lui demanda-t-elle.
- Tu rigoles, ou quoi ?
Percy sortit Turbulence de sa poche.
- Oui, mais est-ce qu'il écrit ?
- Je... je ne sais pas, avoua-t-il. J'ai jamais essayé.
- Techniquement parlant, dit-elle, nous sommes en territoire croate depuis hier, en gros. Toute cette côte que nous longeons, c'est la Croatie, mais je crois que du temps des Romains ça s'appelait, comment déjà, Jason ? La Pitboulie ?
- La Dalmatie, glissa Nico - et Jason sursauta.
Par Romulus... Jason aurait aimé pouvoir attacher une clochette au cou de Nico di Angelo pour se rappeler qu'il était là. Ce gars avait la fâcheuse habitude de se planter en silence dans un coin sombre, et on l'oubliait.