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Critique de Isacom


D'ordinaire lorsque j'attribue trois étoiles à une lecture, c'est qu'elle m'a plu, mais sans plus.
Ici, c'est autre chose : c'est une évaluation mitigée entre le plaisir d'une belle écriture et le déplaisir d'une personnalité très, très désagréable.
Dès la première page j'ai eu une sensation de coup entre les deux yeux en lisant, alors que l'auteur parle de Paris : "Aujourd'hui les émigrés du monde entier y pullulent. Une véritable infection."
Beurk.
Bon, je me dis que l'auteur poursuit un but en créant ce personnage raciste, narcissique et fat.
Non non non : c'est bel et bien autobiographique.
À plusieurs reprises il reprend des propos oiseux sur le sang, la race, avec des arguments génétiques qu'on croirait tirés… vous savez d'où.
Ajoutons à cela des propos sexistes et homophobes sous couvert de "tolérance".
Re-beurk.
Reste que j'ai tout de même appris beaucoup sur l'Histoire du Paraguay au 19ème, sa Grande guerre (contre les "macaques brésiliens", re-re-beurk), son dictateur éclairé Solano Lopez, puis au 20ème siècle son dictateur pas éclairé du tout, Stroessner, et les atroces exactions commises sous son régime.
Traduction de François Maspero.

Challenge Globe-trotter (Paraguay)
LC thématique novembre 2023 : "Videz vos PAL"
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