Dans la gratitude, l'amour ne procède pas du manque ou de l'insatisfaction, mais de la joie des dons reçus et partagés. Une joie humble qui sait reconnaître la valeur de la vie offerte.
Philosopher, ce n'est pas seulement penser, c'est aussi "oser dire". C'et l'exigence de la parole qui se libère.
Je ne nie pas la somme de nos transmissions, mais la passé, pour moi, circule par la force de l'esprit et non par le droit du sang.
Les larmes sont un cadeau que l'on s'octroie, la possibilité de ne pas se figer, mais de lâcher les vannes. L'opportunité de chialer, de geindre, de bramer, de gémir, d'être "autre" qu'une enveloppe anesthésiée, qu'un consommable docile et sage. Il y a du panache dans les larmes; elles soutiennent l'élégance de l'échec, de la frustration, de la peine, elles font honneur au chagrin, à la douleur, à l'anxiété. Elles sont ce luxe, qui autorise à dire que "ça" compte, que c'est important, que c'est déchirant.
La légitimité ne vient pas des autres, mais de celle qu'on se donne, et de nos erreurs qui nous font apprendre, comprendre, progresser. Le reste, effectivement, est de la fumée. Je vous souhaite d'avoir confiance en vous, suffisamment pour tout traverser.
Le manque de confiance met en péril notre croyance relationnelle, il est en dialogue avec un possible abandon.
A l'heure où le digital subit d'incessantes mutations, où l'impermanence des contenus dévore nos esprits submergés par les sollicitations, j'avais envie de revenir à la puissance du papier, à son indispensable désuétude, à la blancheur de la page qui permet d'écrire dans la marge un monde de commentaires.
Les mythes ... ne sont pas seulement des repères qui lient les interlocuteurs, ce sont aussi des cailloux que l'on tient dans la main qui finissent par se polir pour prendre une forme qui nous convient.
L'amitié est un rivage sur lequel on chemine, sur lequel parfois on trébuche, mais dont l'horizon nous semble toujours empli d'une promesse. Celle de la confiance en les aubes à venir.
Dés lors qu'on imite quelqu'un, on se dépossède soi-même, on essaye de reproduire quelque chose qui ne vient pas de soi. L'imitation est très différent de l'exemple.