>
Critique de Pois0n
ATTENTION : contrairement à ce que la couverture et le titre français laissent penser, ceci n'est PAS DU TOUT une romance de Noël !
En fait, il n'est à aucun moment question de Noël dans l'histoire. Celle-ci se termine avant l'hiver, et on a juste deux-trois flocons de neige sur la fin, c'est tout.
Pourquoi diable l'éditeur l'a-t-il marqueté de façon mensongère ? Manquaient-ils de Nora Roberts de saison, au point de se rabattre là-dessus ? Mystère et boule de gomme. Toujours est-il que si on le sait (merci à Sedelina d'avoir prévenu dans sa propre critique, au passage), ça évite d'en être déçu. Dans le cas contraire... ouais, il y a de quoi se sentir floué.
Ceci dit, ce point mis à part, j'ai bien cru pendant une bonne moitié du livre que celui-ci allait être un coup de coeur. Car l'aspect « sports mécaniques » n'est pas du tout là pour faire joli ; on assiste même à une course (certes succinctement résumée, mais l'ambiance est là)! Foxy est également passionnée par son métier, indépendante, et sa relation mi-explosive, mi-amicale avec Lance apparaît très naturelle.
L'âge du livre (sorti il y a tout de même quarante ans outre-Atlantique) ne se ressent pas trop non plus, si ce n'est à travers certains détails comme le fait que l'amie journaliste de Foxy utilise un magnétophone. Il est d'ailleurs amusant de voir la traduction parler d'euros...
Mais voilà. Passé la moitié de l'histoire, tout se casse magistralement la figure. Les personnages se mettent à faire n'importe quoi, à devenir odieux l'un avec l'autre, leurs disputes de plus en plus fréquentes n'ont plus le moindre fondement, on se retrouve baladés sans trop savoir pourquoi au milieu du gratin bostonien le temps d'un chapitre où l'on nous présente longuement des personnages que l'on ne recroisera plus jamais...
Bref, on a clairement le sentiment que le livre aurait dû s'arrêter à la page 130, tant la suite s'avère poussive ! C'est vraiment dommage parce que jusque là, c'était un quasi sans-faute. Mais voilà, le livre est tel qu'il est et laisse un sentiment d'incommensurable gâchis.
Côté notation, en prenant en compte le 9/10 que j'étais prêt à mettre au début contre le 4/10 que m'inspire la seconde moitié, on tombe sur une note de 6,5 qui reflète finalement très bien ce bilan mitigé, arrondie à 7 pour le côté course automobile.
En fait, il n'est à aucun moment question de Noël dans l'histoire. Celle-ci se termine avant l'hiver, et on a juste deux-trois flocons de neige sur la fin, c'est tout.
Pourquoi diable l'éditeur l'a-t-il marqueté de façon mensongère ? Manquaient-ils de Nora Roberts de saison, au point de se rabattre là-dessus ? Mystère et boule de gomme. Toujours est-il que si on le sait (merci à Sedelina d'avoir prévenu dans sa propre critique, au passage), ça évite d'en être déçu. Dans le cas contraire... ouais, il y a de quoi se sentir floué.
Ceci dit, ce point mis à part, j'ai bien cru pendant une bonne moitié du livre que celui-ci allait être un coup de coeur. Car l'aspect « sports mécaniques » n'est pas du tout là pour faire joli ; on assiste même à une course (certes succinctement résumée, mais l'ambiance est là)! Foxy est également passionnée par son métier, indépendante, et sa relation mi-explosive, mi-amicale avec Lance apparaît très naturelle.
L'âge du livre (sorti il y a tout de même quarante ans outre-Atlantique) ne se ressent pas trop non plus, si ce n'est à travers certains détails comme le fait que l'amie journaliste de Foxy utilise un magnétophone. Il est d'ailleurs amusant de voir la traduction parler d'euros...
Mais voilà. Passé la moitié de l'histoire, tout se casse magistralement la figure. Les personnages se mettent à faire n'importe quoi, à devenir odieux l'un avec l'autre, leurs disputes de plus en plus fréquentes n'ont plus le moindre fondement, on se retrouve baladés sans trop savoir pourquoi au milieu du gratin bostonien le temps d'un chapitre où l'on nous présente longuement des personnages que l'on ne recroisera plus jamais...
Bref, on a clairement le sentiment que le livre aurait dû s'arrêter à la page 130, tant la suite s'avère poussive ! C'est vraiment dommage parce que jusque là, c'était un quasi sans-faute. Mais voilà, le livre est tel qu'il est et laisse un sentiment d'incommensurable gâchis.
Côté notation, en prenant en compte le 9/10 que j'étais prêt à mettre au début contre le 4/10 que m'inspire la seconde moitié, on tombe sur une note de 6,5 qui reflète finalement très bien ce bilan mitigé, arrondie à 7 pour le côté course automobile.
