Le cercle blanc, Tome 3 : La vallée du silence

Car même lorsque le sort des mondes repose entre vos mains, vous avez encore le choix : soit vous faites face à ce qui cherche à les détruire, soit vous l'ignorez. Et quand ce choix est fait, tant d'autres se présentent encore...

« - Les émotions peuvent amener la joie autant que la souffrance. Quand on a derrière soi une existence aussi longue que la sienne, se laisser dominer par ses émotions doit être aussi pénible qu’une migraine ou une rage de dent qui n’en finirait pas.

- Dans le cas de Cian, ajouta-t-elle, le déni peut être une des conditions de la survie.

- Peut-être. Mais vivre pleinement ses sentiments peut agir comme un baume pour l’âme et rendre plus fort. » p.191

-Dis moi, Vampire, pourquoi t'es tu battu ? pas pour moi ou les miens, c'est certains. [...]
- aucune idée conclut-il. Sans doute pour passer le temps.
Morrigan eu un sourire amusé.
- Tu es encore plus naïf que je ne le croyais si tu penses pouvoir me tromper. Tu t'es battu pour cette cause parce que tu étais convaincu qu'elle en valait la peine. Au point que tu étais prêt à renoncer à ton existence pour elle. Je connais les tiens depuis le premier mortel qui a eu envie de se gorger de sang. Aucun n'aurait fait ce que tu as fait.
- Vous n'y êtes pas pour rien. C'était habile, d'envoyer mon frère ici pour m'enrôler dans votre armée.
les sourcils haussés, la déesse le dévisagea sans aménité avant de répondre.
- Personne n'aurait pu te forcer à faire ce que tu ne voulais pas. La décision t'appartenait.

- Dis moi Larkin... Serais-tu par hasard, entrain de m'escorter ?
- On dirait bien, reconnut son compagnon. En fait, on m'a suggéré de me jeter sur toi pour te faire un rempart de mon corps au cas ou le pouvoir magique de cette cape viendrait à faiblir.
- Excellente idée. Comme ça nous serons deux à nous enflammer comme des torches.

« - Je sais que si je n’étais pas amoureuse de Cian, ma vie serait moins pleine, moins riche. Or plus notre vie nous est précieuse, plus nous nous battons pour la conserver. Mon amour pour lui est donc une nouvelle arme dans mon cœur. Et je m’en servirai. » p.248